Salvatore Ferragamo et Brunello Cucinelli égalent, voire dépassent leurs prévisions au troisième trimestre. Et cela, à l’heure où les groupes de luxe sont sous pression en raison du ralentissement en Chine et de l’incertitude liée à la hausse des taux d’intérêt en Europe et aux États-Unis. Les inquiétudes concernant la dernière crise au Moyen-Orient s’ajoutent aux préoccupations pour la fin de l’année.
Au cours des neuf premiers mois de l’année, les ventes du groupe italien de produits de luxe Salvatore Ferragamo ont enregistré une baisse de 9,2 % à taux de change constants, ce qui est conforme aux attentes du marché. Cette diminution a été attribuée à une demande faible en Asie et en Amérique du Nord.
La société de maroquinerie a annoncé un chiffre d’affaires de 844 millions d’euros pour cette période, en recul par rapport aux 920,7 millions d’euros de l’année précédente.
Toutefois, les analystes anticipaient plutôt des ventes de 845 millions d’euros en moyenne, selon un consensus de Refinitiv.
« Alors que l’environnement de marché global devient de plus en plus incertain, notre ambition à moyen terme est confirmée », a déclaré le directeur général Marco Gobbetti, qui a rejoint Ferragamo début 2022 après avoir officié chez Burberry.
Le dirigeant a ausi exprimé sa satisfaction concernant les premiers résultats des produits élaborés par le directeur artistique Maximilian Davis, qui a rejoint l’entreprise peu de temps après le PDG. Le « plein potentiel » de cette nouvelle orientation créative sera pleinement visible en 2024, a-t-il ajouté.
Pendant les neuf mois, les ventes de Ferragamo en Asie-Pacifique ont enregistré une baisse de 11,7 % à taux de change constants, tandis qu’en Amérique du Nord, elles ont chuté de 18,2 %. En revanche, l’Europe et le Moyen-Orient ont affiché une augmentation des ventes de 3 %.
Une belle croissance chez Brunello Cucinelli
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Photo à la Une : ©Brunello Cucinelli