Les exportations horlogères suisses ont fléchi en mars, signalant une période difficile après un début d’année mitigé. Les marchés asiatiques ont enregistré des baisses significatives tandis que les exportations vers les États-Unis et les principaux pays européens ont également diminué. Cette tendance reflète les défis persistants rencontrés par l’industrie horlogère suisse, malgré une période de reprise observée après les restrictions liées à la pandémie de Covid-19.
Après un début d’année fragile, les exportations horlogères suisses ne semblent pas reprendre des couleurs. Elles ont enregistré une baisse marquée de 16,1% sur un an en mars, totalisant 2 milliards de francs suisses (environ 2 milliards d’euros), selon les données publiées jeudi 18 avril par la Fédération de l’industrie horlogère suisse.
Une des baisses les plus notables concerne les exportations vers la Chine, qui ont fondu de 41,5% par rapport à mars 2023, retrouvant « un niveau inférieur à celui de mars 2020, quand la branche s’était pratiquement arrêtée au milieu du mois en raison de la pandémie de Covid ».
Cette tendance a été également observée à Hong Kong, avec une chute de 44,2%, et à Singapour, avec une baisse de 14,8%.
Outre les marchés asiatiques, les exportations horlogères suisses ont également connu un recul significatif vers d’autres destinations clés. Aux États-Unis, marché considéré comme le moteur de la croissance post-Covid en 2021, les exportations ont baissé de 6,5%.
En Europe, les principaux marchés ont également enregistré des replis, avec des retraits respectifs de 13,2% vers le Royaume-Uni, de 13,1% vers l’Allemagne et de 11,9% vers la France.
Baisse notable des exportations
Les montres en acier ont subi la plus importante baisse en valeur, soit un recul de 28,2% à 642,3 millions de francs suisses (661,5 millions d’euros), suivies par les garde-temps en métaux précieux qui ont diminué de 11,6% à 696,9 millions de francs suisses (717,8 millions d’euros).
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Photo à la Une : © Omega