Après le repli de février, les ventes de garde-temps helvètes à l’étranger ont rebondi de 1,5% en valeur en mars. Mais ce rebond, dynamisé en particulier par de très fortes ventes Outre-Atlantique, reste fragile : les professionnels ont probablement anticipé les hausses des droits de douane en accélérant leurs livraisons.
Il faut avoir le cœur bien accroché quand on est horloger suisse…
Les exportations de montres helvétiques continuent en effet de faire le yoyo, avec encore un rebond en mars dernier de 1,5% à 2,38 milliards de francs suisses (2,55 milliards d’euros). Il y en avait déjà eu en janvier dernier, après quatre mois consécutifs de repli fin 2024. Mais février avait été marqué par une nouvelle rechute, sur fond de retournement des Etats-Unis et du Japon.
Mars apporte donc une nouvelle note d’espoir. Même si “sur l’ensemble du premier trimestre, toutefois, l’évolution reste légèrement négative, avec un recul de 1,1%” observe la Fédération horlogère suisse, qui publie ces statistiques chaque mois.
Croissance en valeur, mais recul en volume
La croissance de mars a cependant été observée en valeur, mais pas en volume. La Suisse a en effet exporté 55 000 pièces de moins par rapport à février, plombée par la forte diminution des catégories Autres métaux (-23,6% en volume et -23,7% en valeur à 108,2 millions de francs suisses) et Autres matières (-17,8% en volume mais cependant +10,8% à 89,1 millions de francs suisses, ndlr). “Des replis que la progression de 4,2% en volume (et de 5% à 722,3 millions de francs suisses, ndlr) des montres en acier n’a pas permis de compenser”.
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Photos à la Une : © Rolex