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Selon un document officiel publié dans la nuit de mardi à mercredi, l’administration Trump envisage d’imposer des taxes punitives supplémentaires sur l’équivalent de 3,1 milliards de dollars de produits européens, dont français, parmi lesquels des produits de luxe. Une mesure qui risque de plomber les exportations de vins et spiritueux français aux États-Unis et qui menace au premier plan les grands groupes de luxe tels que LVMH, Remy Cointreau ou Pernod Ricard.
Guerre commerciale : les taxes douanières, l’arme préférée de Trump
Nouveau bras de fer entre les États-Unis et la France sur les droits de douanes.
Après une salve de hausses douanières en octobre dernier, Donald Trump réitère et les services du Représentant américain au commerce viennent de dresser la liste des nouveaux produits concernés dans un appel à consultation publique qui durera jusqu’au 26 juillet.
Ces taxes punitives ont été autorisées par l’Organisation mondiale du commerce pour des produits importés de l’UE à hauteur de 7,5 milliards de dollars, dans le cadre de l’épineux et interminable dossier des subventions à l’européen Airbus et l’américain Boeing.
C’est en effet dans le cadre d’un différend sur les subventions à Airbus que la Maison Blanche avait déjà taxé à plusieurs reprises produits français, mais aussi pour se « venger » de la volonté française de taxer les GAFA, les géants américains de la tech.
Les nouveaux produits français visés (ils proviennent également d’Espagne, du Royaume Uni et d’Allemagne) peuvent être frappés de taxes allant jusqu’à 100% et concernent aussi bien les olives et le café que les pâtisseries et les yaourts, mais aussi des produits de luxe emblématiques de la France et de ses valeurs tels que les vins et les spiritueux.
Des taxes supplémentaires qui risquent d’avoir des conséquences économiques catastrophiques, et qui menacent de fragiliser la France dans une très importante mesure.
Chute des exportations et dégradation du contexte économique
Les vins français sont dans le viseur pour une raison simple : les États-Unis sont le premier marché à l’étranger pour nos vins et spiritueux.
Or l’augmentation des taxes douanières en octobre dernier a eu impact direct sur les exportations de vins français, et ce, dès le mois suivant : – 44% en novembre. Et sur l’ensemble du dernier trimestre de 2019, les exportations de vins vers l’Amérique du Nord ont chuté de 17,5%.
La Fédération des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS) a de son côté annoncé un recul des ventes de 26% en valeur pour les exportateurs de vins et spiritueux français aux États-Unis sur les cinq premiers mois d’application des sanctions américaines (de fin octobre à fin mars) en raison de la persistance des craintes chez les importateurs américains face à des produits toujours plus onéreux. « Nous importons moins de vins de Loire qu’auparavant, moins de Bourgogne, moins de vins des régions plus froides de la France » affirme Steve Melchisey, fondateur de l’importateur US Wine West, soulignant que la menace est désormais « existentielle » pour ces productions.
La Fédération estime aussi que le coût de 300 millions d’euros par an évalué en février 2020 par un cabinet indépendant est confirmé.
Réunie en assemblée générale le 24 juin, la FEVS a alors fait état de la forte inquiétude de ses membres face à l’année 2020 car désormais, le spectre de la crise économique mondiale s’ajoute aux effets de la taxe Trump, du Brexit et des tensions sur le marché chinois.
La filière Champagne estime d’ailleurs déjà la baisse des ventes de bouteilles à 30 millions cette année dû à la pandémie de Covid-19. Face à cette situation inédite, le choix du quota de rendement par hectares lors des prochaines vendanges s’avère encore plus difficile que d’habitude … alors que plus de la moitié du Champagne est achetée à l’étranger et qu’il s’agit du deuxième secteur français à l’export juste derrière l’aéronautique.
Les viticulteurs et les alcooliers français, écrasés par un excédent d’au moins 3 millions d’hectolitres de vin invendu après le confinement et les nouvelles taxes américaines de Trump, risquent d’avoir bien du mal à s’en remettre et des groupes comme LVMH, Remy Cointreau ou Pernod Ricard, leaders dans le secteur, pourraient en pâtir fortement.
La France, deuxième producteur mondial derrière l’Italie en volume et premier exportateur en valeur risque alors de réagir en retour avec des taxes sur les produits américains, faisant redouter une escalade.
Photo à la Une : © Rémy Cointreau[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
Selon un document officiel publié dans la nuit de mardi à mercredi, l’administration Trump envisage d’imposer des taxes punitives supplémentaires sur l’équivalent de 3,1 milliards de dollars de produits européens, dont français, parmi lesquels des produits de luxe. Une mesure qui risque de plomber les exportations de vins et spiritueux français aux États-Unis et qui menace au premier plan les grands groupes de luxe tels que LVMH, Remy Cointreau ou Pernod Ricard.
Guerre commerciale : les taxes douanières, l’arme préférée de Trump
Nouveau bras de fer entre les États-Unis et la France sur les droits de douanes.
Après une salve de hausses douanières en octobre dernier, Donald Trump réitère et les services du Représentant américain au commerce viennent de dresser la liste des nouveaux produits concernés dans un appel à consultation publique qui durera jusqu’au 26 juillet.
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