Dans un contexte mondial très incertain, marqué par des droits de douane réinstaurés aux États-Unis et un essoufflement du marché chinois, les grands noms de l’automobile de luxe affrontent un premier semestre 2025 contrasté.
L’accord commercial entre l’Union européenne et l’administration Trump prévoit une baisse partielle des droits de douane sur les importations automobiles, mais le nouveau taux de 15 % reste un frein important. Ce contexte tarifaire, combiné aux surtaxes sur l’acier, l’aluminium et aux rétorsions chinoises, bouleverse les stratégies des constructeurs européens.
Les plus exposés ? Ceux qui dépendent massivement de la Chine et des États-Unis. Si Lamborghini et Ferrari affichent une résistance remarquable, Aston Martin, BMW, Porsche et Mercedes-Benz doivent composer avec des vents contraires d’ordre géopolitique, économique et industriel.
BMW entre résilience américaine et difficultés asiatiques
Malgré une chute de 32 % de son bénéfice avant impôts au deuxième trimestre 2025, à 2,6 milliards d’euros, BMW maintient ses prévisions annuelles. Le groupe table toujours sur un résultat comparable à celui de 2024 (11 milliards d’euros) et une marge EBIT comprise entre 5 et 7 % pour sa division automobile. Le directeur financier Walter Mertl souligne que l’importante présence industrielle de BMW aux États-Unis atténue les effets négatifs des nouveaux tarifs douaniers.
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