Le Tribunal de commerce de Bordeaux vient de valider le plan de relance des 26 magasins Galeries Lafayette gérés par le groupe de Michel Ohayon, une décision cruciale pour le réseau comptant un millier d’employés à travers la France. Ce plan prévoit des investissements et des concessions financières significatives. Malgré cette avancée, des incertitudes persistent quant à l’avenir à long terme de ces points de vente, notamment en raison de la situation judiciaire du propriétaire, Michel Ohayon.
Le réseau des 26 magasins Galeries Lafayette, représentant un millier d’emplois à travers la France, affiliés à Hermione Retail, filiale du groupe de l’homme d’affaires Michel Ohayon, a reçu un souffle d’espoir avec la validation de son plan de relance par la justice. Cette décision, annoncée après plusieurs reports d’audiences, marque une étape cruciale.
Le plan de continuation, présenté en début d’année, a été ajusté de manière marginale. Initialement prévu pour être examiné le 10 janvier puis le 14 février par le tribunal de commerce de Bordeaux, ce plan prévoit un investissement de 9,5 millions d’euros, dont un tiers sera débloqué dans l’exercice en cours.
Il a été validé par le tribunal de commerce de Bordeaux, à condition que la Financière immobilière bordelaise (FIB), holding de Michel Ohayon, ajoute au moins 7 millions d’euros dans l’affaire. Les mandataires judiciaires ont en effet formulé un avis favorable, « très réservé ». Le groupe Galeries Lafayette a souligné que son vote favorable n’était pas un blanc-seing. « Nous avons souhaité donner sa chance aux produits dans un environnement de confiance et de vigilance. »
Malgré une perspective de croissance de 4%, Hermione Retail prévoit des suppressions de postes au niveau du siège. La mesure la plus significative concerne l’abandon de 70% des créances, soit environ 50 millions d’euros, par le groupe Galeries Lafayette, le reste étant étalé sur une période de dix ans.
Inquiétudes persistantes
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Photo à la Une : © SIPA
