Les bourses mondiales ont fini en repli ce vendredi, essentiellement entraînées par le rapport faisant état du bon dynamisme de l’emploi Outre-Atlantique, susceptible de retarder la baisse des taux par la Fed. Au CAC 40, le titre Kering s’est démarqué par un rebond, stimulé par la création d’un nouveau poste dirigeant, celui de directeur de la marque, confié à Laurent Claquin.
Cette fin de semaine était riche en annonces susceptibles de faire réagir les bourses mondiales.
Celle, ce jeudi, d’une réduction de ses taux d’intérêt (avec un taux de dépôt descendu de 4% à 3,75%) par la Banque centrale européenne (BCE) n’a cependant pas bouleversé la donne. Il s’agissait pourtant de la première baisse depuis presque cinq ans. Mais la nouvelle avait été largement anticipée par les marchés financiers en Europe et aux Etats-Unis, qui ont, du coup, peu réagi. Et cela, alors que la BCE a aussi relevé ses prévisions d’inflation pour 2024 et 2025…,
La Présidente de la BCE, Christine Lagarde a certes laissé entendre que la désinflation était toujours “sur la bonne voie”, mais sans indiquer si un prochain assouplissement des taux était en vue, évoquant une approche « dépendante des données, réunion après réunion ». Certains experts tablent malgré tout sur deux nouvelles détentes d’ici la fin de l’année, en septembre puis décembre.
Evolution de l’emploi et des salaires
En attendant, la plupart estiment aussi que ce que les investisseurs “veulent” d’abord aujourd’hui, c’est de “comprendre l’évolution de l’emploi et des salaires afin d’en évaluer l’impact sur l’inflation et les taux. »
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