A quelques semaines de l’ouverture des Jeux Olympiques, les informations se contredisent quant au futur taux d’occupation des hôtels dans la capitale. Si les établissements de luxe devraient tirer leur épingle du jeu, il n’est pas sûr que leurs homologues moins haut de gamme fassent des affaires aussi fructueuses qu’espéré.
Les épreuves des Jeux Olympiques sont souvent synonymes de suspens.
A quelques semaines de l’ouverture du rendez-vous sportif, qui se tiendra du 26 juillet au 11 août à Paris, nombre d’hôteliers sont aussi gagnés par l’incertitude.
Alors qu’il y a quelques mois, l’optimisme battait son plein et incitait nombre d’entre eux à augmenter le prix de leurs nuitées, parfois de façon excessive, les professionnels de la capitale sont parfois contraints de revoir à la baisse leurs ambitions.
Il n’empêche, les jeux sont encore loin d’être faits et on n’est pas à l’abri d’une bonne ou mauvaise surprise in extremis. Et comme dans beaucoup de matchs et compétitions, il faudra souvent attendre le dernier instant pour compter les points.
Des réservations “pas extraordinaires”
Début juin, Sébastien Bazin, le PDG du groupe Accor, a admis lors d’une conférence à New York que les réservations d’hôtels pour les Jeux olympiques n’étaient pas « extraordinaires ». Et de préciser : « À Paris, vous aurez un taux d’occupation solide de 85 %, mais ce n’est pas si différent de l’année précédente sans les Jeux olympiques… ce ne sera pas aussi extraordinaire que nous l’aurions espéré ».
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