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L’immobilier côtier Belge ne connaît pas la crise. Depuis le début de l’année, les transactions ont augmenté de près de 50%, avec une forte tendance pour les biens haut de gamme.
L’activité immobilière sur la côte belge progresse de 47,5% par rapport à la même période en 2020 et de 38,8% par rapport à 2019, avec un prix moyen pouvant varier du simple au triple d’une commune à l’autre. C’est nettement plus que pour l’ensemble du pays où le nombre de transactions a augmenté de 16,7% au premier semestre entre 2019 et 2021.
“ La forte augmentation des transactions à la Côte est liée au Coronavirus” estime le notaire ostendais Bart Van Opstal. “ D’une part, les personnes qui veulent acheter une seconde résidence sont moins intéressées par l’immobilier à l’étranger, et d’autre part, de nombreux investisseurs veulent sécuriser leurs liquidités en investissant dans l’immobilier.”
Une activité à deux vitesses
L’activité a connu une augmentation spectaculaire, mais les prix, ont eux augmenté de manière moins importante. Le prix moyen d’un appartement à la Côte a subi une augmentation de 4,1% par rapport à 2020.
En 5 ans, le prix moyen d’un appartement a augmenté de 9,3% en tenant compte de l’inflation sur la période, or cette évolution est bien inférieure par rapport au niveau national, qui lui a augmenté de 13,4% après inflation.
« Le marché immobilier de la côte est en fait à deux vitesses : les prix des appartements neufs augmentent en raison de la forte demande et de la hausse des coûts de construction. Les prix des appartements plus anciens ne suivent pas cette hausse et ont même tendance à baisser. Ces deux tendances se compensent partiellement », explique Opstal.
« Les prix ont surtout fortement augmenté sur les meilleures situations: les villas proches de la mer, les appartements sur la digue... », confirme Alex Dewulf, patron de l’agence immobilière éponyme à Knokke. « Sur la digue, on paie maintenant entre 12.000 euros/m² (à Duinbergen) et 20 – 25.000 euros/m² (au Zoute) pour du neuf, car il y a très peu de neuf. »
Plus d’espace pour des clients plus jeunes
La Fédération du Notariat relève que plus le nombre de chambres est élevé, plus l’augmentation du prix a été marquée. Le prix des appartements composé d’une chambre est resté relativement stable (-0,3%), ceux de deux chambres ont augmenté de façon plus importante (+5,7%) et ceux de trois chambres affichent une hausse encore plus élevée (+13,1%).
« La crise liée au coronavirus a renforcé le fait que les acheteurs recherchent plus que jamais des appartements plus grands, alors que l’offre y est plus réduite. Cela a comme conséquence que les prix des appartements trois chambres augmentent davantage« , explique Bart Van Opstal.
On constate aussi que les acheteurs sont plus jeunes. Il y a 5 ans, les acheteurs de biens de luxe avaient rarement moins de 50 ans. Aujourd’hui, la tendance se situe plus entre 40 et 50 ans. Cela s’explique par le télétravail, vivement encouragé par le coronavirus et ainsi l’impossibilité de se rendre sur son lieu de travail. On profite donc des aller-retour moins fréquents pour aller sur la Côte et avoir un cadre de vie agréable près de la mer.
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]
L’immobilier côtier Belge ne connaît pas la crise. Depuis le début de l’année, les transactions ont augmenté de près de 50%, avec une forte tendance pour les biens haut de gamme.
L’activité immobilière sur la côte belge progresse de 47,5% par rapport à la même période en 2020 et de 38,8% par rapport à 2019, avec un prix moyen pouvant varier du simple au triple d’une commune à l’autre. C’est nettement plus que pour l’ensemble du pays où le nombre de transactions a augmenté de 16,7% au premier semestre entre 2019 et 2021.
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L’immobilier côtier Belge ne connaît pas la crise. Depuis le début de l’année, les transactions ont augmenté de près de 50%, avec une forte tendance pour les biens haut de gamme.
L’activité immobilière sur la côte belge progresse de 47,5% par rapport à la même période en 2020 et de 38,8% par rapport à 2019, avec un prix moyen pouvant varier du simple au triple d’une commune à l’autre. C’est nettement plus que pour l’ensemble du pays où le nombre de transactions a augmenté de 16,7% au premier semestre entre 2019 et 2021.
“ La forte augmentation des transactions à la Côte est liée au Coronavirus” estime le notaire ostendais Bart Van Opstal. “ D’une part, les personnes qui veulent acheter une seconde résidence sont moins intéressées par l’immobilier à l’étranger, et d’autre part, de nombreux investisseurs veulent sécuriser leurs liquidités en investissant dans l’immobilier.”
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