Urwerk dévoile une quatrième édition de sa montre UR-100. Cette fois-ci, l’horloger suisse et indépendant s’intéresse à la vitesse de la lumière.
Depuis 1997, Urwerk a pour ambition d’allier la passion de l’horlogerie à l’esthétique de boitiers atypiques. La création de la marque intervient après la rencontre de deux passionnés. D’un côté, Félix Baugmartner, issus d’une famille d’horlogers et de l’autre, Martin Frei, artiste designer. Ils se retrouvent autour d’une fascination commune : la définition du temps et comment celle-ci a traversé les âges.
De cet intérêt commun vont naître des garde-temps qui repoussent les limites de la temporalité terrestre pour s’intéresser à celle de l’Espace.
UR-100, la conquête spatiale
En 2019, la maison horlogère indépendante lance le modèle UR-100. L’affichage de l’heure se fait sur trois carrousels centraux qui se déplacent de droite à gauche sur un arc de minuterie. Une première référence au paysage spatial, ce détail étant basé sur la course du Soleil qui va d’est en ouest. Touche supplémentaire : la montre affiche la distance parcourue par la Terre, toutes les 20 minutes, au niveau de l’Équateur ainsi que la distance parcourue par la Terre dans sa révolution autour du Soleil, toujours en 20 minutes. Gadget ? Assurément. Mais il s’agit également d’un bijou technologique des plus séduisants pour les amateurs d’astronomie.
Urwerk décide de proposer des variations du modèle en 2022 puis 2023. Pour les deux éditions respectives UR-100V « Time and Culture », le principe de mesures est le même mais les points de référence diffèrent. La prise de mesure ne se fait plus depuis l’Équateur mais à Mexico, puis en ancienne Mésopotamie dans la ville d’Ur, qui a donné son nom à la marque (complété de werk, qui signifie usine, fabrique, en allemand).
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Photo à la Une : © Urwerk