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D’ici 2024, le groupe de luxe Hermès a décidé d’implanter son atelier de maroquinerie dans l’ancienne manufacture des tabacs de Riom, permettant de créer 250 emplois.
« Notre question de départ, c’était : existe-t-il une friche industrielle à transformer ? Nous nous inscrivons dans une histoire. Nous allons recréer de l’emploi manufacturier en cœur de ville. Nous trouvons que c’est une démarche moderne. Le futur site est à cinq minutes de la gare, proche des bus, on travaille sur les transports doux avec la communauté d’agglomération. Construire un bâtiment neuf aurait eu un impact plus important sur le bilan carbone. Partir de l’existant, c’est plus ambitieux. » a insisté Emmanuel Pommier, directeur général du pôle artisanal Hermès maroquinerie-sellerie.
Le groupe de luxe français avait dores et déjà annoncé cette nouvelle en septembre dernier, ou du moins son projet de création, sans localisation précise, avec à la clé 250 emplois. Le montant de l’investissement n’a pas été dévoilé.
« Nous n’avons pas choisi la facilité. En préservant la vocation manufacturière du site, nous proposons une démarche développement durable ambitieuse. » a confié Emmanuel Pommier.
« Nous avons travaillé avec la communauté d’agglomération et avec un cabinet d’architecte qui nous a confirmé que ce beau projet répond pleinement à nos attentes », a-t-il poursuivi.
L’annonce va « redonner de l’optimisme après ces mois difficiles » , se félicite la Communauté d’agglomération par voie de communiqué le lundi 8 mars.
Ce projet s’inscrit dans la continuité du développement massif d’Hermès : 9 nouveaux ateliers dans l’Hexagone en 10 ans, dont 2 en 2021. La localisation choisie n’est pas anodine, cela permettra une certaine proximité avec les artisans de la maroquinerie située à Sayat. Ces derniers pourront ainsi être les formateurs des futurs artisans recrutés.
Depuis le mois de novembre, 23 personnes sont ainsi en cours de formation avec les artisans du site Hermès de Sayat, dans un atelier provisoire à Riom. 40 candidats sur 200 débuteront leur formation en mai et 40 autres en octobre/novembre. En 2022, un rythme similaire devrait être proposé après un travail de recrutement mené en collaboration avec Pôle emploi.
En effet, le savoir-faire et l’expérience demeurent indispensables pour Hermès.
« Nous veillons à ce que les sites n’accueillent pas plus de 250 artisans afin de conserver un esprit artisanal, une dimension humaine et familiale. »
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Photo à la Une : © Presse[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]