Dévoilée le 15 mai, la collection croisière 2026 a offert un florilège stylistique des précédents créateurs qui ont jalonné l’histoire, jadis glorieuse, de la Maison florentine. Pour cet interlude sans directeur artistique, depuis le départ de Sabato de Sarno en mars dernier, le studio créatif a relevé avec brio, le défi de l’exploration des archives et ce avant l’arrivée d’un Demna attendu comme le messie en juillet prochain.
Pas de coup d’éclat mais un retour aux sources plus qu’honorable.
C’est en substance ce qui caractérisait le défilé croisière 2026 de Gucci avec une mise en avant des racines culturelles et stylistiques de la Maison, qui plus est à domicile, sur les rives de l’Arno.
Véritable pot pourri des années fastes de Gucci, la collection évoquait tout aussi bien les années Tom Ford que celles d’Alessandro Michele, pourtant expurgées par son directeur artistique sortant.
En bref, le défilé avait de quoi ravir les yeux des fans du film House of Gucci (2021) avec son bling décomplexé et les lunettes dorées à double ponts so 70s d’un Maurizio Gucci aux prises avec la vénéneuse Patrizzia Reggiani, campée par Lady Gaga.
Retour aux sources
Comme pour rappeler son ancrage dans l’artisanat italien et préparer le terrain pour une nouvelle ère avec l’arrivée de Demna cet été, Gucci a choisi la ville de Florence pour présenter son défilé croisière. Un choix qui avait été soufflé par Sabato de Sarno, avant qu’il ne soit débarqué en raison d’un succès commercial qui tardait à revenir.
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Photo à la Une : © Gucci