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Tandis que la rose de mai s’épanouie à Grasse, eldorado mondial de la parfumerie, la cueillette est contrariée par la mise en place des gestes barrières et le respect de la distanciation physique.
Cette tradition datant de deux siècles, prend cette année une allure tout à fait inédite. La cueillette de la rose Centifolia, pour laquelle le seul outil est la main, exige une prudence toute particulière. Les cueilleurs habitués à travailler face à face dans les rangées, ont coutume de mener leur tâche au rythme des conversations et de l’enthousiasme ambiant.
Cependant en application des précautions sanitaires, durant ces quatre semaines de récolte, chaque cueilleur est affecté seul à sa propre rangé et dispose d’un tablier et d’un sac en toile de jute individuels.
Mais surtout chacun se voit attribué un masque pour la cueillette de la rose Centifolia, « bosser avec un masque et ne pas la sentir, c’est un peu frustrant ». Pourtant ces cueilleurs ne tarissent pas de précisions lorsqu’il s’agit d’évoquer la senteur particulière de cette rose, et honorent ainsi la ville, inscrite au patrimoine immatériel de l’Unesco en 2018 pour son savoir-faire lié au parfum.
« Cette année, on dépasse les cinq tonnes, contre quatre l’an dernier », confie M. Gillet, directeur de la coopérative du Nerolium, partenaire de la famille industrielle Mul et de la maison Chanel. Bien peu comparé au tonnage colossal d’il y a cent ans: Grasse récolte dix fois moins de rose.
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Photo à la Une : © Chanel[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]