Vendredi dernier, deux poids lourds de l’industrie européenne, Ferrari et Saint-Gobain, ont été annoncés comme les prochains membres de l’indice Euro Stoxx 50, marquant une étape significative pour ces entreprises.
Le constructeur italien de voitures de sport de luxe, Ferrari, qui a vu sa valeur boursière multipliée par sept depuis son introduction en bourse en 2015, est sur le point de rejoindre l’Euro Stoxx 5. Cela le place dans l’indice le plus liquide d’Europe. Cette inclusion est le résultat de la croissance impressionnante de l’entreprise au cours des dernières années, grâce à des livraisons plus rapides que prévu et un carnet de commandes solide.
Saint-Gobain, l’entreprise spécialiste des matériaux de construction, devrait également lui emboîter le pas après un excellent premier semestre.
Ils intégreront l’indice Euro Stoxx le 18 septembre à l’ouverture des marchés et remplaceront la société immobilière allemande Vonovia et le groupe irlandais CRH dans l’indice, selon l’annonce faite par le fournisseur d’indices Qontigo, une filiale de Deutsche Börse chargée de la composition des indices paneuropéens.
Action en hausse
À la Bourse de Milan, l’action de Ferrari a enregistré une hausse de 42% depuis le début de l’année, suscitant l’enthousiasme des investisseurs en raison d’une augmentation des livraisons plus rapide que prévu et de la solidité du carnet de commandes. Selon les données recueillies par FactSet, il est prévu que le groupe au célèbre cheval cabré réalise des performances exceptionnelles en 2023, tant en termes de chiffre d’affaires que de bénéfice net, établissant ainsi des records.
Quant à Saint-Gobain, son action a connu une croissance de près de 50% au cours des douze derniers mois. Cette ascension a été soutenue par des résultats supérieurs aux attentes des analystes au premier semestre de cette année, ainsi que par une augmentation de l’objectif de marge d’exploitation pour l’année en cours, malgré un contexte économique difficile. Alors que Saint-Gobain est membre du CAC 40 depuis sa création en décembre 1987, cette inclusion dans l’Euro Stoxx 50 renforce encore sa présence dans les indices de premier plan.
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