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En charge de promouvoir l’industrie du diamant sur le marché français, le Collectif Diamant a identifié sept termes différents pour qualifier la pierre, qu’elle soit naturelle ou non. Au regard de cette multiplicité des dénominations, l’organisme a demandé à l’Institut français Opinion Way de mener une étude auprès du public au sujet de sa perception de cette terminologie. Les résultats obtenus dressent un constat alarmant: si le consommateur identifie parfaitement ce qu’est un « diamant naturel » et comprend sa valeur de rareté et d’authenticité, c’est loin d’être le cas pour les autres dénominations utilisées.
En charge de promouvoir l’industrie du diamant sur le marché français, le Collectif Diamant a constaté sept termes différents pour qualifier la pierre, qu’elle soit naturelle ou non. Au regard de cette multiplicité des dénominations, l’organisme a demandé à l’Institut français Opinion Way de mener une étude auprès du public au sujet de sa perception de cette terminologie. Les résultats obtenus dressent un constat alarmant : si le consommateur identifie parfaitement ce qu’est un diamant « naturel » et comprend sa valeur de rareté et d’authenticité, c’est loin d’être le cas pour les autres dénominations utilisées.
Composé des principales entités de la filière du diamant – le Natural Diamond Council, l’UFBJOP, Francéclat, le Laboratoire Français de Gemmologie (LFG) et l’Union de la Bijouterie Horlogerie (UBH) – le Collectif Diamant a identifié à ce jour sept appellations désignant les différents types de diamants existants. D’une part, le diamant « naturel » que l’on extrait de la mine. Mais aussi le diamant de « synthèse », « synthétique », « de laboratoire » ou encore « créé en laboratoire » , sachant que ces quatre appellations synonymes désignent le diamant fabriqué industriellement à partir de carbone et reproduisant les caractéristiques physiques et chimiques du diamant naturel. De son côté, le diamant « simulant » est un faux diamant réalisé artificiellement et n’intégrant aucune des propriétés du diamant « naturel ». Enfin, le diamant « de culture » qui est encore employé pour désigner, à tort, le diamant de« synthèse » malgré l’interdiction de ce terme par le décret du 14 janvier 2022.
Cette ambiguïté est visible à la lecture des résultats de l’enquête Opinion Way. En effet, si 90% des personnes interrogées cernent bien la nature des diamants « naturels » et « synthétiques », le terme frauduleux de diamant « de culture » n’est pas toujours compris. 55% des interviewés ne savent même pas de quoi il s’agit, voire associe le diamant de culture à une pierre naturelle ou extraite de la terre dans 34% des cas. Résultat encore plus étonnant : 11% des enquêtés associent le diamant « de culture » aux perles de culture. Or, en aucun cas, le diamant ne peut se former comme une perle à l’intérieur d’une huître.
Au sein de cet échantillon de la population, les jeunes hiérarchisent moins bien la valeur des différents types de diamants. 39% des 25-34 ans estiment par exemple que le diamant « de culture » est « plutôt ou tout à fait naturel », contre 11% des 65 ans et plus, alors même que sa fabrication est industrielle.
Les chiffres dévoilés alertent donc sur un risque important de confusion, voire de fraude au moment de l’achat d’un bijou en diamant. Ce manque de clarté est d’autant plus important que les comportements d’achats sont impactés par des critères d’authenticité, d’éthique et de prix. Ainsi en situation d’achat, le choix du diamant naturel est motivé par le fait qu’il est considéré comme un « vrai » diamant (67%) et jugé plus « éthique » (55%) et « écologique » (55%) que le diamant « synthétique ».
En conséquence, le Collectif Diamant réaffirme le décret n° 2002-65 du 14 janvier 2002 stipulant que la mention « synthétique » est obligatoire dès lors qu’il s’agit d’une pierre dont la fabrication est « provoquée totalement ou partiellement par l’homme. » La loi mentionne encore que pour ce type de diamants, « l’emploi des termes « élevé », « cultivé », « de culture », « vrai », « précieux », « fin », « véritable » et « naturel » est interdit. »
Ces directives facilitent l’intelligibilité de la terminologie du diamant afin de protéger le consommateur. Alors que 42% des interviewés envisager d’acheter un diamant – 65% d’entre eux ayant entre 25 et 34 ans – le Collectif Diamant défend en définitive la possibilité d’un achat en toute transparence.
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Photo à la Une : © Institut National de Gemmologie[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]