Lundi 3 juin, la maison Dior a donné rendez-vous à ses invités en Écosse à l’occasion de son défilé croisière 2024-2025. Dans les jardins du château de Drummond, les silhouettes alliant codes punk et traditions écossaises ont même convoqué l’esprit de la reine Marie Stuart.
La saison des défilés croisière est déjà bien entamée et la sphère mode continue de vivre dans ses valises. De Barcelone pour la collection Louis Vuitton à la Cité radieuse marseillaise avec Chanel, en passant par la capitale britannique sur invitation de Gucci et de Sabato de Sarno, les destinations ne manquent pas.
Le lundi 3 juin, c’était au tour de Dior de convier la presse et le show-business à la découverte de sa collection croisière 2024-2025. La Maison parisienne a pour l’occasion décidé de snober la frénésie des grandes villes pour préférer une escapade en Écosse. Un choix qui s’inscrit comme une référence au passé de la marque de luxe. En effet, le fondateur et créateur Christian Dior avait choisi de présenter une collection haute couture dans la salle de bal de l’hôtel Gleneagles en 1955.
70 ans plus tard, et à une dizaine de kilomètres de l’établissement, l’histoire se répète dans les jardins à la française du château de Drummond. Situé près d’Édimbourg, ce domaine datant du XIVe siècle est un décor des plus romanesques, véritable bijou du patrimoine local.
Sous le son des cornemuses, les mannequins se sont avancés chaussés de bottes de pluie. Parfois lisses, celles-ci se parent également de boucles à l’aspect punk ou se déclinent en versions cuissardes. Défilé en Écosse oblige, le tartan est la grande star de cette ligne imaginée par Maria Grazia Chiuri, la directrice créative des collections femme de Dior. Il est omniprésent sur les silhouettes, sous la forme de robes posées sur les épaules à la façon d’une couverture et ceinturées, comme sur des ensembles idéaux pour la chasse à courre.
Entre punk et royauté
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Photo à la Une : © Dior