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La Cosmetic Valley a pris l’initiative de lancer le 15 octobre 2020 une dynamique collective à échelle nationale, dans le but de redynamiser le secteur suite à la crise sanitaire. Étant le deuxième secteur le plus important dans l’exportation de l’économie française, une réunion collective est nécessaire afin de réfléchir à l’avenir de la filière et à un nouveau plan d’action entièrement revu. C’est au cœur de Sorbonne Université à Paris que tous les acteurs de cette relance se réuniront.
Selon Cosmetic Valley, la pandémie a particulièrement touché les TPE et PME qui représentent à elles-seules 85% du tissu industriel de la filière parfumerie-cosmétique française, comptant 3200 entreprises et 246 000 emplois, et un chiffre d’affaires s’élevant à 45 milliards d’euros.
Le pôle cosmétique sciences de la beauté et du bien-être relève le challenge et maintient ses positions : la reprise sera efficiente et durable, malgré l’impact de la pandémie. L’objectif de cette relance est de prendre des mesures concrètes pour relancer ce marché, en suivant une stratégie collective qui aura été établie mutuellement par tous ses acteurs.
« Responsabilité, Agilité, Solidarité et Innovation seront les maîtres-mots de la reprise qui risque d’être ultra-concurrentielle, en particulier avec les acteurs asiatiques », a déclaré Christophe Masson, directeur général de Cosmetic Valley. « À cet effet, le pôle lance les états généraux de la filière pour relever collectivement le challenge de l’après-Covid 19».
Une plateforme d’expressions avait été ouverte sur le site des Etats Généraux de la filière au mois de juillet 2020, avec plus de 400 contributions recueillies : des demandes sur les matières premières à la distribution, ou encore sur la formulation, la production, le packaging et les marques.
C’est désormais une nouvelle conférence qui les attends, organisée en collaboration avec l’Etat français, la Commission Européenne, la FEBEA, la CNEP, le CNRS, et les collectivités territoriales. Quelques grands groupes seront présents, tels que Clarins, LVMH ou Hermès, des PMEs avec la présence de Albea ou encore Aptar, des startups et des organisations professionnelles. Les thématiques qui seront abordées lors de cette conférence et qui feront l’objet de débats sont la distribution de demain et le consommateur omnicanal, l’économie circulaire : horizon durable de l’industrie cosmétique, l’innovation au service d’une formulation responsable, et coopérer et mutualiser pour rester leaders.
L’enjeu essentiel de ces Etats Généraux est de pouvoir s’adapter aux différentes évolutions (du consommateur, du monde actuel…), de renforcer le Made-in-France et repenser les chaînes d’approvisionnement en privilégiant les circuits courts.
Selon la Cosmetic Valley, cette conférence doit être vue comme un moment d’échange constructif, durant lequel des grands acteurs du secteur pourront participer ensemble. Il s’agit aujourd’hui de construire une nouvelle relance économique et de retenir la leçon de cette année différente des autres, de se permettre de réinterroger les modèles et pratiques utilisés, et mieux comprendre les différents impacts que cela a coûté. Autrement dit, réfléchir à un mode de production plus durable et fait en France.
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Photo à la Une : © funfunphotos[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]