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La Bourse de Paris a perdu 0,61% peu après l’ouverture ce jeudi, pour une séance raccourcie en raison des célébrations de la Saint-Sylvestre et au terme d’une année de montagnes russes marquée par la pandémie de Covid-19.
A la Bourse de Paris, l’indice CAC 40 reculait de 34,21 points à 5.565,20 points vers 09H30 (08H30 GMT) au lendemain d’une baisse de 0,22%.
Les investisseurs profitent des fêtes pour expédier les affaires courantes dans des volumes d’affaires très limités, ont relevé les intervenants de marché encore présents.
De son côté, le secteur du luxe est pourtant « porté par l’accord commercial qui devrait être signé d’ici peu entre l’Union européenne et la Chine, un de leurs principaux marchés » relevait Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.
Pour ce qui concerne les valeurs, le luxe est ainsi toujours en vedette : Kering est en tête du CAC avec +1%, LVMH (+0,6%) a annoncé que les actionnaires de Tiffany ont voté à une très large majorité en faveur de l’accord modifié de fusion annoncé le 29 octobre 2020, relatif au projet d’acquisition du joaillier américain par LVMH, opération dont la finalisation est prévue jeudi 7 janvier 2021.
En définitive, les évènements récents permettent aux investisseurs de se projeter sur le long terme. La période de fêtes de fin d’année est de plus très particulière, car « de nombreux intervenants de marché sont absents » expliquait M. Pichard. « Du coup, les craintes de mouvements irrationnels durant la période des fêtes se dissipent et les actifs à risque s’apprécient », poursuivait le dirigeant.
Les investisseurs ont également été influencés par diverses nouvelles au sujet de la vaccination. D’une part, le Royaume-Uni autorisait le vaccin AstraZeneca. Cette solution miracle était attendue depuis longtemps car elle est moins coûteuse que le vaccin déjà distribué et peut être conservée au réfrigérateur, ce qui permettra une campagne de vaccination de large ampleur. D’autre part, le laboratoire chinois Sinopharm a annoncé l’efficacité à hauteur de 79% d’un de ses cinq candidats-vaccins.
En outre, sur l’ensemble de l’année 2020 – qui se clôturera le 31 décembre à 14h – l’indice parisien enregistre une baisse de 6,5%, soit son plus mauvais score depuis 2018 (-11%). A noter aussi que la plus forte hausse de l’indice CAC sur l’année 2020, Hermès (+32%) qui semble avoir été totalement immunisé contre les aléas de la crise, devant LVMH dans un mouchoir de poche avec +25%.
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Photo à la Une : © Bourse de Paris[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]