Bourse : quelles attentes pour LVMH, Kering et Hermès en 2022 ?

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L’année fut animée pour les valeurs boursières du luxe en 2021, en particulier à cause d’une économie chinoise en dent de scie : régulations, pénuries ou Covid-19 ont impactés les grands marchés du luxe. À quoi doit-on s’attendre pour 2022 ?

 

Les grands groupes de luxe ont connu une année mouvementée en 2021. LVMH, Kering et Hermès, pour ne citer qu’eux car très populaires en Chine, ont parfois connu des baisses de plus de 5 % en l’espace de quelques séances boursières au cours de l’année. Avec les nombreux rebondissements extérieurs impactant les marchés boursiers, il est nécessaire pour ces puissances du luxe d’établir une stratégie ferme afin d’éviter les dégringolades en 2022.

 

Prenons les cas individuellement : de janvier à novembre 2021, Kering se trouve en forme correcte avec une progression de 12%. LVMH statue également une belle montée de 35%. La palme revient néanmoins à Hermès, avec une hausse de 81% sur les onze premiers mois de l’année. Les résultats, notamment ceux du troisième trimestre, ont beaucoup rassuré les investisseurs.

 

Hermès avait en effet augmenté ses ventes de 31% au troisième trimestre, avec des revenus égalant les 2,37 milliards de dollars fin septembre. LVMH, a montré de nettes progressions dans de nombreux secteurs : la mode et maroquinerie enregistraient une augmentation de 57%, 49% pour l’horlogerie et la joaillerie et 30% sur les vins et spiritueux, tout cela sur les 9 premiers mois de l’année. Kering, néanmoins, a été impacté par la forte exposition de Gucci, la marque phare du groupe, qui n’a connu qu’une croissance de 3,8% au troisième trimestre 2021, un chiffre en dessous des prévisions.

 

Néanmoins, sur une vue d’ensemble, les inquiétudes restent bel et bien présentes pour 2022, surtout sur le marché chinois. Le pays envisage une possible redistribution des richesses, en plus d’une menace de nouvelles taxes sur les produits de luxe provenant de l’étranger. En outre, il faut prendre en compte l’apparition du nouveau variant Omicron, tout droit venu d’Afrique du Sud, qui pourrait accentuer l’incertitude face aux possibles nouvelles mesures sanitaires mises en place. À titre d’exemple, le dernier vendredi de novembre, soit le jour du Black Friday, Hermès, LVMH et Kering ont tous trois chuté respectivement de 3%, 6% et 7,5%.

 

Hermès : poursuivre la bonne lancée

 

Après les grosses performances d’Hermès en 2021, il est prévu que les ventes bénéficient de fortes livraisons, dues à la demande très soutenue. Les capacités du groupe devraient d’ailleurs augmenter dès 2022, avec une nouvelle maroquinerie installée dans l’Eure.

 

Hermès est attendu sur une croissance de 12 % sur l’année 2022, pour un chiffre d’affaires qui devrait dépasser les 10 milliards d’euros. Il est également bon de noter que la valorisation de l’action Hermès en bourse s’élève à 18,2 fois son chiffre d’affaires, et 72,5 fois ses bénéfices. Les attentes sont ainsi au rendez-vous.

 

LVMH : la diversification lucrative ?

 

Avec un chiffre d’affaires qui se répartit équitablement internationalement, LVMH assure une stratégie de diversification cohérente sur le moyen et long terme. Après l’acquisition de Tiffany en janvier 2021 et d’une partie de Off-White du regretté Virgil Abloh en août 2021, le leader mondial du luxe s’implante sur plusieurs terrains afin d’élargir leur public.

 

On attend une croissance de 11% de chiffre d’affaires sur 2022 pour LVMH, pour atteindre 68 milliards d’euros. La valorisation de l’action LVMH en Bourse s’élève à 5,8 fois son chiffre d’affaires et 32,8 fois les bénéfices.

 

De grosses attentes pour Kering

 

Kering reste un sujet épineux. Si le groupe a récemment fait parler à la suite des rumeurs de rapprochement avec Richemont, il est nécessaire pour la marque de François-Henri Pinault de compenser les résultats légers de 2021, notamment avec Gucci, afin de rassurer le marché boursier.

 

Avec une valorisation de l’action Kering en bourse de 5,16 fois le chiffre d’affaires et 26,8 fois les bénéfices, Kering offre une belle décote de près de 20 % par rapport à son rival LVMH. Le chiffre d’affaires du groupe de luxe est attendu en croissance de 10 % sur 2022, pour atteindre 18,5 milliards d’euros.

 

 

Lire aussi > LVMH POURSUIT SA CROISSANCE EN BOURSE

 

Photo à la Une : © Getty Images[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

L’année fut animée pour les valeurs boursières du luxe en 2021, en particulier à cause d’une économie chinoise en dent de scie : régulations, pénuries ou Covid-19 ont impactés les grands marchés du luxe. À quoi doit-on s’attendre pour 2022 ?

 

Les grands groupes de luxe ont connu une année mouvementée en 2021. LVMH, Kering et Hermès, pour ne citer qu’eux car très populaires en Chine, ont parfois connu des baisses de plus de 5 % en l’espace de quelques séances boursières au cours de l’année. Avec les nombreux rebondissements extérieurs impactant les marchés boursiers, il est nécessaire pour ces puissances du luxe d’établir une stratégie ferme afin d’éviter les dégringolades en 2022.

 

Prenons les cas individuellement : de janvier à novembre 2021, Kering se trouve en forme correcte avec une progression de 12%. LVMH statue également une belle montée de 35%. La palme revient néanmoins à Hermès, avec une hausse de 81% sur les onze premiers mois de l’année. Les résultats, notamment ceux du troisième trimestre, ont beaucoup rassuré les investisseurs.

 

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Les grands groupes de luxe ont connu une année mouvementée en 2021. LVMH, Kering et Hermès, pour ne citer qu’eux car très populaires en Chine, ont parfois connu des baisses de plus de 5 % en l’espace de quelques séances boursières au cours de l’année. Avec les nombreux rebondissements extérieurs impactant les marchés boursiers, il est nécessaire pour ces puissances du luxe d’établir une stratégie ferme afin d’éviter les dégringolades en 2022.

 

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Anthony Conan
[FR] Diplômé journaliste plurimédias en 2019, Anthony Conan a multiplié les expériences, notamment en tant qu’assistant éditorial à TF1 ou journaliste radio à RCF Bordeaux. Il se spécialise dans le montage vidéo en plus de la rédaction, et développe un intérêt particulier pour l’économie.************** [EN] Graduated as a multimedia journalist in 2019, Anthony Conan has multiplied his experiences, notably as an editorial assistant at TF1 and as a radio journalist at RCF Bordeaux. He specializes in video editing in addition to writing, and has developed a particular interest in economics.
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