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Art Paris célèbre ses 25 ans sous le signe de l’art engagé

Art Paris célèbre ses 25 ans sous le signe de l’art engagé

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Art Paris 2023 ouvre ses portes demain dans la capitale. Pour cette édition anniversaire, la foire, qui fête ses 25 ans, se concentre de nouveau sur des thèmes sociétaux forts et actuels. À travers des œuvres contemporaines, les artistes livreront une vision du monde engagée.

 

Une édition dans l’air du temps. Art Paris, qui fête cette année ses 25 ans, réunit 134 galeries de 25 pays du 30 mars au 2 avril 2023 au Grand Palais Éphémère. Fondée en 1999, la foire, organisée par France Conventions, propose de défricher et d’explorer l’art moderne et contemporain.

 

La sélection 2023 propose une liste d’exposants renouvelée à 33 % (soit 43 nouvelles galeries par rapport à 2022) avec toujours la présence de galeries majeures qui s’ancrent durablement dans la foire. 60 % des exposants sont français et 40 % étrangers. Cela permet de valoriser la richesse des galeries hexagonales, des enseignes incontournables aux galeries de région moins réputées.

 

Engagement et exil

 

La foire s’est tournée vers des thématiques qui traversent la société et le champ de la création contemporaine. En 2022, elle avait choisi l’art et l’environnement, pour 2023, place aux sujets de l’engagement et de l’exil. Des partis pris qui n’ont qu’un objet : célébrer l’art engagé. Marc Donnadieu, commissaire d’expositions indépendant, a ainsi composé une sélection de 20 artistes pour explorer le regard qu’ils portent à la notion d’engagement.

 

 « Si l’art ne change pas le monde, il y a des œuvres qui résistent et s’opposent à leur façon aux coups portés », déclare M. Donnadieu. « Des œuvres qui forcent à la clairvoyance, à l’émancipation, à l’empathie et nous obligent à ouvrir notre regard sur l’art comme sur le monde, leur histoire ou leur actualité. »

 

L’autre thème inspirant les œuvres de la foire est l’exil, à travers « la dépossession et la résistance ». Ce thème, confié à Amanda Abi Khalil, autre commissaire d’expositions indépendante et fondatrice de TAP (Temporary Art Platform) à Beyrouth met en avant une sélection de 18 artistes internationaux.

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« Partir d’un endroit ne veut pas dire ne plus y être. L’exil, choisi ou forcé, est toujours subi », explique Amanda Abi Khalil. « Dans un contexte actuel de tensions migratoires exacerbées pour cause de guerres, crises économiques et climatiques, cette ligne thématique propose d’aborder l’exil comme processus complexe, poreux et personnel, pour l’entendre au-delà de sa connotation strictement géographique ou identitaire. »

 

L’art contemporain prédominant

 

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Photo à la Une : © Galerie Oniris

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