Art Basel : Le marché de l’art retrouve son niveau pré-pandémique

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Le marché de l’Art reprend du poil de la bête à la foire d’art contemporain de Bâle avec pas moins de 70.000 visiteurs ayant fait le déplacement.

 

La foire d’Art contemporain Art Basel s’est achevée hier soir avec quelque 70.000 visiteurs et confirme dans son bilan publié hier que cette édition fut “très réussie”.

 

Avec 70.000 visiteurs, la foire n’atteint pas tout à fait ses chiffres pré-pandémie, en effet, en 2019, 93.000 visiteurs avaient fait le déplacement. Mais les galeries présentes ont toutefois pu faire des affaires.

 

A titre d’exemple, le pic financier de la foire d’art contemporain a été la vente de la sculpture « Araignée » de la sculptrice franco-américaine, Louise Bourgeois, pour 40 millions de dollars. D’autres galeries ont également vendu des œuvres pour des montants de plusieurs dizaines de millions d’euros, avec une forte proportion d’œuvres d’artistes féminines, qui ont souvent surpassé leurs collègues masculins en termes de prix.

 

L’Art comme valeur refuge

 

Tout comme les ventes de yachts, de voitures de luxe ou encore de haute horlogerie et joaillerie, le marché de l’art s’est fortement redressé en 2021 après le choc de la pandémie, grâce au vif rebond de la Bourse l’an passé qui a fait gonfler le patrimoine des très grosses fortunes. Après une chute de 22% en 2020, le marché de l’art a regagné 29% en 2021 pour remonter à 65,1 milliards de dollars, selon une estimation de Clare McAndrew, auteure d’un rapport pour Art Basel.

 

 

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Pourtant, les marchés financiers sont instables en raison de la guerre en Ukraine notamment. Mais pour l’instant, les assureurs spécialisés dans le marché de l’art n’observent pas de cassures dans les montants assurés depuis l’invasion de l’Ukraine. « Le marché de l’art repart fortement », constate Nicolas Kaddeche chez Hiscox.

 

« Mais il y a un deuxième phénomène important qui va jouer positivement sur le marché de l’art, qui est l’inflation« , estime Nicolas Kaddeche. « A mons sens, l’art va, encore plus qu’avant, être une valeur refuge par rapport à une inflation qui part au galop« , a-t-il affirmé lors d’un entretien avec l’AFP. Même constat chez Axa XL, pour Hans Laenen, responsable clientèle pour l’Asie Pacifique et l’Europe qui déclare « Avec les Bourses qui sont plus volatiles, le marché de l’art peut être vu comme un investissement plus stable. Cela peut même attirer d’autres investisseurs qui vont se tourner vers les œuvres d’art, plutôt que vers la Bourse« . En effet, les périodes d’inquiétudes pour l’économie tendent à favoriser les valeurs considérées comme sûres, au détriment des jeunes artistes.

 

 

Lire aussi > ART CONTEMPORAIN : ART BASEL SUCCÈDE À LA FIAC AU GRAND PALAIS

 

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Le marché de l’Art reprend du poil de la bête à la foire d’art contemporain de Bâle avec pas moins de 70.000 visiteurs ayant fait le déplacement.

 

La foire d’Art contemporain Art Basel s’est achevée hier soir avec quelque 70.000 visiteurs et confirme dans son bilan publié hier que cette édition fut “très réussie”.

 

Avec 70.000 visiteurs, la foire n’atteint pas tout à fait ses chiffres pré-pandémie, en effet, en 2019, 93.000 visiteurs avaient fait le déplacement. Mais les galeries présentes ont toutefois pu faire des affaires.

 

A titre d’exemple, le pic financier de la foire d’art contemporain a été la vente de la sculpture « Araignée » de la sculptrice franco-américaine, Louise Bourgeois, pour 40 millions de dollars. D’autres galeries ont également vendu des œuvres pour des montants de plusieurs dizaines de millions d’euros, avec une forte proportion d’œuvres d’artistes féminines, qui ont souvent surpassé leurs collègues masculins en termes de prix.

 

L’Art comme valeur refuge

 

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Le marché de l’Art reprend du poil de la bête à la foire d’art contemporain de Bâle avec pas moins de 70.000 visiteurs ayant fait le déplacement.

 

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A titre d’exemple, le pic financier de la foire d’art contemporain a été la vente de la sculpture « Araignée » de la sculptrice franco-américaine, Louise Bourgeois, pour 40 millions de dollars. D’autres galeries ont également vendu des œuvres pour des montants de plusieurs dizaines de millions d’euros, avec une forte proportion d’œuvres d’artistes féminines, qui ont souvent surpassé leurs collègues masculins en termes de prix.

 

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Hélène Cougot
Passionnée par l’art et la mode, Hélène s’oriente vers une école de stylisme: l’Atelier Chardon-Savard. Elle complète ensuite sa formation par un MBA en Marketing à l’ISG. Elle a écrit pour le magazine Do it in Paris et se spécialise en rédaction d’articles concernant le luxe, l’art et la mode au sein de Luxus +.

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