Pour la première fois depuis 15 ans, la toute dernière étude sur le marché du luxe mondial réalisée par Bain et Altagamma fait ressortir une légère baisse des ventes de biens personnels en 2024, compensée en partie par la hausse de l’expérientiel. Et pour la toute première fois depuis 27 ans, le nombre de consommateurs de luxe a régressé.
En novembre dernier, le cabinet de conseil Bain & Company annonçaient, en avant-première, sa dernière étude annuelle sur l’état mondial du luxe, réalisée en partenariat avec la Fondazione Altagamma, comportant un certain nombre de prédictions. Les partenaires viennent de dévoiler la version finalisée de ce 23ème opus, dans laquelle ils apportent “des preuves chiffrées et analyses de ce qui avait été prédit”.
Les dépenses globales de luxe étudiées par l’étude englobent ainsi à la fois les produits et les expériences de luxe appartenant à neuf segments, dont les voitures de luxe, les produits de luxe personnels et l’hôtellerie de luxe. Soit, au total, 80 % du marché total.
Légère baisse de régime en 2024
Première confirmation, les dépenses globales de luxe ont connu une légère baisse de régime en 2024, de 1 % à 3 % à taux de change courants par rapport à 2023, à 1,48 billion d’euros dans le monde. A taux de change constants, le taux de croissance final devrait se situer entre une baisse de 1 % et une hausse de 1 %. Les auteurs y voient “une normalisation après la forte croissance observée en 2022 et 2023, bien que la tendance historique à plus long terme reste positive, avec des performances en 2024 qui dépassent encore les niveaux pré-Covid”.
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