Chaque année, la Geneva Watch Week permet la mise en avant de nombreux acteurs du monde horloger. Parmi eux, les Maisons indépendantes rivalisent de créativité pour proposer des modèles de garde-temps innovants.
Dans l’univers du luxe, les grandes Maisons ont souvent tendance à accaparer tous les regards. À l’occasion de la Geneva Watch Week, qui coïncide avec le Salon Watches and Wonders des marques comme Patek Philippe, Rolex, Cartier ou encore Chanel sont venues présenter leurs dernières nouveautés en matière de garde-temps.
Mais ce qui fait l’intérêt de l’événement, c’est le large éventail d’acteurs du secteur qu’il rassemble. Geneva Watch Week fait également la part belle aux manufactures indépendantes, avides de faire découvrir leur savoir-faire et leur propre sens de l’innovation et de la créativité, à des prix variant de quelques centaines à plusieurs centaines de milliers d’euros. Retour sur le meilleur des horlogers indépendants.
De Bethune
La Maison horlogère De Bethune met la technologie de pointe au service de l’esthétisme avec la DB28XS Purple Rain. Ce nouveau modèle interpelle par sa teinte violette si particulière, alors que le bleu est la couleur fétiche de De Bethune. Pour obtenir le violet parfait, les équipes de la Maison se sont tournées vers l’oxydation thermique. Ce procédé désigne le chauffage exercé sur le métal – le titane dans le cas de la DB28XS – afin d’obtenir des couleurs inédites et éclatantes. En plus de ce violet caractéristique, le garde-temps se démarque des précédents modèles De Bethune grâce à une allure plus compacte. Avec un diamètre de 39 mm, la DB28XS Purple Rain s’impose comme une pièce portable sans délaisser l’innovation. Pour ce bijou d’horlogerie, il faut compter environ 92 300 euros.
Urwerk
Depuis le lancement de la marque en 1997, Urwerk s’est fait un nom auprès des amateurs de design futuriste. La manufacture redouble constamment d’ingéniosité pour mettre au point des complications extraordinaires. Fidèle à elle-même, la Maison suisse a surpris une fois de plus en présentant la SpaceTime Blade, une « lame horlogère » élaborée à partir de 1446 composants. Mesurant 1,70 mètre de hauteur pour 20 kilos de métal et de verre, cette horloge spectaculaire est inspirée d’un gnomon, l’un des premiers instruments astronomiques. Posée sur un socle de bronze, la lame est réglée pour indiquer l’heure en fonction de la vitesse de la Terre autour du Soleil. Produite en seulement 33 exemplaires, la SpaceTime Blade est proposée au prix de 70 000 euros.
Amida
Dans la continuité de la tendance Space Age, la griffe Amida ressuscite une création tout droit sortie des années 1970. Définitivement rétro-futuriste, l’Amida Digitrend renverse complètement les codes de l’horlogerie dès sa sortie en 1976, en devenant l’une des premières montres digitales non électroniques. Avec son design inspiré par les tableaux de bord des automobiles et des avions de l’époque, elle introduit un nouveau mode de lecture de l’heure. Près de 50 ans plus tard, le duo franco-suisse, constitué de Clément Meynier et Matthieu Allègre, remet ce modèle extraordinaire sur le devant de la scène. Baptisée « Digitrend Take-Off Edition », la montre conserve sa silhouette caractéristique mais se pare d’un mouvement mécanique à remontage automatique Newton de Soprod, offrant environ 44 heures de réserve de marche. Dernière coquetterie : le bracelet en cuir et alcantara garde le code couleur associant noir et orange. La montre est disponible en précommande au prix de 3 500 euros.
Gerald Charles
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Photo à la Une : © Raymond Weil