Stéphane Courbit, figure de proue de l’entreprise Lov Group, a été condamné par le tribunal correctionnel d’Albertville pour des constructions illégales de chalets haut de gamme à Courchevel, en Savoie. Ces infractions soulignent les enjeux liés au respect des règles d’urbanisme dans des stations de ski prisées comme Courchevel.
L’homme d’affaires Stéphane Courbit et deux de ses sociétés ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel d’Albertville à des amendes totalisant 4,5 millions d’euros, pour une construction illégale de chalets haut de gamme à Courchevel 1850, en Savoie.
Rappelons que Stéphane Courbit est le PDG de la holding Lov Group, propriétaire notamment de Banijay, un géant de la production audiovisuelle. Il figure parmi les hommes d’affaires les plus riches de France, classé 54e selon le magazine Challenges, avec une fortune estimée à 2,2 milliards d’euros.
Absence de permis de construire
L’affaire commence en 2019. Stéphane Courbit, agissant au nom de Lov Group Invest par le biais de la société Solières, obtient deux permis de construire pour un chalet d’habitation d’une surface totale de 2769 m² à Courchevel, dans le quartier prisé du Jardin Alpin. Dans ce coin huppé de la station, le prix au mètre carré avoisine les 20 000 euros selon les estimations des agences immobilières locales.
Afin de transformer ce projet en un complexe de trois chalets, catégorisés comme hébergement hôtelier et totalisant une surface de plancher de 6 198 m², la société SNC Solières dépose une nouvelle demande de permis de construire la même année. Cependant, dès 2020, les travaux débutent sans que ce permis ne soit accordé.
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Photo à la Une : © Courchevel Sotheby’s International Realty