Interrogé au sujet des rumeurs concernant un potentiel rapprochement entre la multinationale et les marques horlogères de Kering, le Swatch Group affirme ne pas être intéressé. Par ailleurs, au regard de la situation sanitaire, le président de la direction du groupe se dit confiant au sujet des Jeux Olympiques de Tokyo.
Le président de la direction du Swatch Group, Nick Hayek, a démenti les dernières spéculations de marché et a déclaré ne pas envisager un rachat des marques horlogères du groupe Kering. Cependant, il précise qu’un rapprochement n’est pas impossible, au cas où “une opportunité se présentait”.
Nick Hayek a tenu à saluer la « croissance fantastique » des marques horlogères de son groupe, parmi lesquelles on retrouve Longines, Omega, et Bréguet. Cette hausse a été particulièrement importante aux États-Unis, avec des ventes en avril en hausse de 38% par rapport au même mois de l’année 2019, soit avant la crise du Covid.
Les résultats sont également satisfaisants en Chine, tandis que la reprise peine en Europe en raison des restrictions encore en vigueur dans plusieurs pays. Une reprise est toutefois visible au Royaume-Uni, qui a rouvert ses commerces à la mi-avril. Le président du Swatch Group s’est montré optimiste à propos du second semestre, qui devrait être, selon lui, « significativement supérieur aux niveaux de 2019″ .
Concernant les Jeux Olympiques de Tokyo, Nick Hayek se dit convaincu qu’ils auront bien lieu en août. Le Swatch Group a un lien historique avec les Jeux depuis la première nomination de sa marque, Omega, en tant que chronométreur officiel des Jeux olympiques en 1932.
« Je suis persuadé que les Jeux auront lieu, même s’ils ne peuvent être regardés qu’à la télévision » , a affirmé Nick Hayek. « Même si de nombreux Japonais sont actuellement sceptiques quant à l’exécution, leur fierté d’avoir organisé les Jeux avec succès dans ces circonstances sera plus importante au final » .
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Photo à la Une : © Getty Images