Le défilé haute couture printemps-été 2024 de Daniel Roseberry pour Schiaparelli a ouvert le bal en beauté. Ce nouveau feu d’artifices éblouissant de créativité alimente une rumeur : Lvmh va-t-il racheter la Maison jadis endormie et si bien ressuscitée ?
Décidément, Schiaparelli a le chic pour intriguer et alimenter le buzz…
Le dernier défilé Schiaparelli haute couture printemps-été 2024, le 23 janvier, a permis d’admirer l’imagination plus foisonnante que jamais de Daniel Roseberry. Ses silhouettes extraordinaires, comme tout droit sorties de films de science-fiction cultes, ont suscité des impressions très fortes à des regards encore vierges en ce premier jour des défilés de Paris.
Standing ovation
De quoi déclencher chez les Happy Few invités – stars, acheteurs, journalistes – une standing ovation pour le directeur artistique de la marque. Les personnalités au rendez-vous telles que l’ex Première Dame et mannequin Carla Bruni, la chanteuse Jennifer Lopez ou les actrices Zendaya, Hunter Schafer, Géraldine Nakache et Philippine Leroy-Beaulieu, ont évidemment renforcé l’atmosphère électrique et ultra-instagrammable (entre autres) du moment.
La démonstration du directeur artistique a été si éclatante qu’elle a alimenté les rumeurs prêtant au groupe Lvmh le souhait de racheter la Maison à l’italien Diego Della Valle…
Goût pour l’espace
Pour ce nouveau défilé, le créateur américain avait choisi comme fil conducteur le goût d’Elsa Schiaparelli pour l’espace.
La découverte, en 1877, d’une série de canaux sur la surface de Mars, par Giovanni Schiaparelli, directeur de l’observatoire de Brera à Milan, avait en effet déclenché chez sa nièce Elsa un tropisme pour le ciel et les astres, très présents dans ses collections. Cette inspiration cosmique était ainsi au rendez-vous.
Très cinéphile, Daniel Roseberry a aussi ajouté à la marmite de ses créations, une bonne dose d’inspiration cinématographique de type « Alien », mais aussi, quelques références très terriennes (comme ces santiags en cuir verni noir) à ses propres origines texanes, tout en tirant parti du savoir-faire haute couture des petites mains de la Maison.
Le surréalisme, cher à Schiaparelli a servi de liant à ces associations souvent insolites.
Spectaculaires et glamour
Daniel Roseberry a ainsi le don de proposer à la fois des tenues très sophistiquées et féminines, tout en ajoutant des détails hors du commun, notamment oversized ou high tech. Ceux-ci donnent parfois aux silhouettes une connotation spectaculaire propre à un défilé…Mais la plupart du temps, on imagine très bien ces tenues transportées sur les red carpets de Cannes ou Hollywood…L’intégration de cristaux Swarovski, pampilles et autres plumes sublimant leur glamour.
Parmi les looks de la première catégorie, les plus extraordinaires, se démarque cette robe droite tout en dentelles blanches dont la partie supérieure sort du cadre et s’envole comme deux gigantesques ailes de colombe. Ou dans le même esprit, une jupe boule en soie blanche surmontée d’un bustier en dentelles noires se déployant aussi comme un oiseau. Autre silhouette spécial podium : cette robe noire simple surmontée d’un paravent démesuré aux méga-épaules pointues où des pampilles beiges dorées tombent en cascade.
Mélange classique-futuriste
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Photos à la Une : © Schiaparelli/Tagwalk