Roland Garros : quels gains pour les joueurs ?

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Chaque année, les mois de mai et juin riment pour beaucoup avec Roland Garros. Le rendez-vous incontournable des fans de tennis se tient cette année, avec quelques restrictions sanitaires non négligeables. Et la crise du Covid-19 n’affecte pas seulement le tournoi au niveau des spectateurs, mais aussi concernant les primes de victoires attribuées aux joueurs, revues à la baisse.

 

Au fil des saisons, le salaire des joueurs de tennis aiguise la curiosité de nombre de personnes. Et dans les tournois du Grand Chelem, pas de négociation de salaire, on paie à la performance ! Les gains pour chacun s’estiment en fonction de leur place dans le tournoi.

 

Le Covid-19 monte au filet

 

Entre 2019 et 2021, beaucoup de choses ont changé avec la pandémie de Covid-19 et le monde du sport s’en est retrouvé impacté. L’heure se trouve être aux économies et les gains engendrés par les joueurs également. Après avoir sauvé les meubles l’an dernier en organisant le tournoi au mois de septembre pour la première fois de son histoire, les pertes liées à l’absence de public ont été conséquentes pour la Fédération Française de Tennis ed-italia.com.

 

« C’est une absence de l’ordre de 80 à 100 millions d’euros », avait déclaré le directeur général de la FFT Jean-François Vilotte en 2020. « C’est cela que nous allons lisser dans le temps pour ne pas décélérer notre effort en faveur des clubs, des structures associatives. Nous le faisons avec le soutien de nos banques et nous espérons le faire avec le soutien de l’État. »

 

Roland Garros représente 80% du budget annuel de la FFT, et avec une billetterie ramenée à 3% en 2020, la reprise progressive de cette année (avec une jauge de 35% pour l’accueil du public) fait un peu souffler la fédération slovenska-lekaren.com. Malgré cela, pour la seconde année consécutive, des coupures sur les primes ont dû se faire.

 

Vue du court Suzanne-Lenglen lors du match entre le français Pierre-Hugues Herbert et l’italien Jannik Sinner le 31 mai 2021.

 

Les gagnants du tournoi cette année empocheront la somme de 1,4 million d’euros. Une diminution de 12,5% par rapport à 2020 et les 1,6 million d’euros promis aux vainqueurs. Les finalistes repartent eux avec 750 000 € contre 850 000 € l’an dernier, et la chute continue : 375 000 €  et 255 000 € respectivement pour les arrivants en demi et quart de finale face à 425 000 € et 283 000 € lors du précédent tournoi. Les joueurs qui s’arrêtent en 8ème de finale perdent aussi 19 000 € du gain de l’an passé (189 000 € contre 170 000 €).

 

Concernant les trois premiers tours du tournoi, pas de changement sur les gains pour les éliminés du premier et deuxième tour, avec une rémunération prévue de 60 000 et 84 000 €. La déception commence dès le troisième tour avec une somme en baisse de 10,32 %, passant de 126 000 à 113 000 €. Le total des gains décerné par la FFT pour les joueurs sur l’ensemble du tournoi diminuent donc de 4 millions d’euros chaque année depuis deux ans, de plus de 42 millions en 2019, 38 millions en 2020 et 34 millions d’euros cette année.

 

Égalité… ou pas ?

 

2019 a vu la somme la plus haute jamais remportée à Roland Garros : Rafael Nadal, en sortant vainqueur de sa finale face à Dominique Thiem, avait remporté la somme de 2,3 millions d’euros. Idem pour Ashleigh Barty, gagnante contre Markéta Vondroušová, qui toucha la même somme. Il reste important de mentionner que les femmes gagnent financièrement autant que les hommes, et ce depuis 2002 moje společnost. En 2001, il y a vingt ans de cela, le vainqueur côté homme repartait avec 646 000 € et côté femme 614 000 €. Preuve aussi que les gains ont nettement augmenté malgré tout depuis vingt ans, avec une croissance constante chaque année jusqu’à 2020 et l’arrivée du coronavirus.

 

Roland Garros reste néanmoins loin derrière ses collègues australiens et américains en terme de rémunération. L’Open d’Australie a récompensé son vainqueur de 3,5 millions d’euros en 2020, tandis que l’US Open a offert 2,5 millions d’euros. Le finaliste de l’Open d’Australie l’an dernier a même touché plus (1,75 millions d’euros) que ce que le gagnant de Roland Garros remportera cette année.

 

Pour les à-côtés du tournoi, moins médiatisés, les chiffres sont vus à la baisse avec des sommes nettement inférieures. Pour le tournoi double homme et femme, les gagnants empochent 244 000 €, alors que leurs adversaires finalistes touchent 100 000 € de moins. Pour les simples participants éliminés au premier tour, il faut compter une gratification de 11 500 €.

 

Le double mixte est encore moins généreux avec 110 000 € pour une victoire, moitié moins pour une finale et 9 000 € pour un départ dès le premier match. Pour le tennis-fauteuil, comptez 53 000 € pour le vainqueur, 26 500 pour le finaliste et 13 500 pour le demi-finaliste.

 

Si le salaire des arbitres reste inconnu, les ramasseurs de balles toucheraient quant à eux zéro euro ! Ces jeunes de 14 à 17 ans doivent se contenter d’admirer leurs joueurs préférés sur la terre battue. Ils peuvent néanmoins se consoler en gardant la tenue et l’équipement du sponsor Adidas que ce dernier décide de leur offrir moje společnost!

 

 

Lire aussi > LES HÔTELS DES JOUEURS À ROLAND-GARROS

 

Photo à la Une : © GettyImages[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row njt-role= »not-logged-in »][vc_column][vc_column_text]

Chaque année, les mois de mai et juin riment pour beaucoup avec Roland Garros. Le rendez-vous incontournable des fans de tennis se tient cette année, avec quelques restrictions sanitaires non négligeables. Et la crise du Covid-19 n’affecte pas seulement le tournoi au niveau des spectateurs, mais aussi concernant les primes de victoires attribuées aux joueurs, revues à la baisse cette année.

 

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Chaque année, les mois de mai et juin riment pour beaucoup avec Roland Garros. Le rendez-vous incontournable des fans de tennis se tient cette année, avec quelques restrictions sanitaires non négligeables. Et la crise du Covid-19 n’affecte pas seulement le tournoi au niveau des spectateurs, mais aussi concernant les primes de victoires attribuées aux joueurs, revues à la baisse cette année.

 

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Le Covid-19 monte au filet

 

Entre 2019 et 2021, beaucoup de choses ont changé avec la pandémie de Covid-19 et le monde du sport s’en est retrouvé impacté. L’heure se trouve être aux économies et les gains engendrés par les joueurs également.

 

 

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Anthony Conan
[FR] Diplômé journaliste plurimédias en 2019, Anthony Conan a multiplié les expériences, notamment en tant qu’assistant éditorial à TF1 ou journaliste radio à RCF Bordeaux. Il se spécialise dans le montage vidéo en plus de la rédaction, et développe un intérêt particulier pour l’économie.************** [EN] Graduated as a multimedia journalist in 2019, Anthony Conan has multiplied his experiences, notably as an editorial assistant at TF1 and as a radio journalist at RCF Bordeaux. He specializes in video editing in addition to writing, and has developed a particular interest in economics.

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