Après des performances 2023-24 record, le groupe Suisse marque le pas au premier trimestre décalé de l’exercice en cours, tiré vers le bas par l’activité chinoise, les ventes en gros et la division horlogerie. Le tout sur fond de remaniement de sa gouvernance et de rumeurs sur les intentions de Bernard Arnault, entré modestement à son capital.
Le premier trimestre 2024 de Richemont confirme ce qui pointait déjà pendant les trois derniers mois 2023.
Les affaires sont beaucoup plus dures dans le luxe en général et chez le groupe Suisse en particulier.
Premier trimestre poussif
Après un exercice 2023-24 marqué par un record historique, Richemont vient ainsi de révéler un premier trimestre poussif, plombé par la Chine, ses ventes en gros et sa division horlogerie.
Le groupe – notamment propriétaire de Cartier, Van Cleef & Arpels ou Chloé – a en effet réalisé un chiffre d’affaires en baisse de 1% en données publiées mais en hausse de 1% à taux de change constants, à 5,27 milliards d’euros pour son premier trimestre 2024-25, clos le 30 juin dernier.
Dans un communiqué, le troisième groupe mondial de luxe estime toutefois qu’”après avoir progressé de 19% (à taux de change constants) au cours de la période de l’année précédente”, ces derniers résultats démontrent “sa résilience dans un environnement macroéconomique et géopolitique toujours incertain ».
Les résultats détaillés du groupe de luxe révèlent plusieurs talons d’achille.
Un trio Chine-Hong Kong-Macao en fort recul
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Photos à la Une : © Cartier