Richemont affronte aussi les vents contraires qui soufflent actuellement sur de nombreux acteurs du luxe. Le géant de l’horlogerie-joaillerie délivre au premier semestre 2023-24 un résultat et des ventes encore en hausse, mais moins forte qu’espéré.
Après une perte nette de 766 millions d’euros l’année précédente, le groupe Richemont renoue avec les bénéfices sur les six premiers mois de son exercice fiscal 2023-24, clos fin septembre. Évalués à 1,51 milliards d’euros, ces bénéfices restent toutefois bien en dessous des 2,17 milliards d’euros attendus.
La Maison mère de Cartier, Van Cleef & Arpels, Piaget, Chloé et IWC délivre un chiffre d’affaires en hausse de 6% à 10,22 milliards d’euros contre 9,68 milliards d’euros l’année précédente. Un résultat qui reste là encore inférieur aux attentes des analystes, qui tablaient plutôt sur 10,34 milliards d’euros.
Au deuxième trimestre, un tassement des ventes s’est fait sentir et ceci en raison de “la pression inflationniste, [du] ralentissement de la croissance économique et des tensions géopolitiques [qui] ont commencé à affecter le moral des clients, une tendance accentuée par de fortes bases de comparaison », a déclaré Johann Rupert, le président du conseil d’administration.
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Photo à la Une : © Richemont