Les marchés financiers ont salué avec enthousiasme l’annonce d’une trêve tarifaire de 90 jours entre les États-Unis et la Chine, signe d’un possible apaisement dans un conflit commercial qui menaçait depuis des mois l’économie mondiale. Néanmoins, les investisseurs demeurent sur leurs gardes, conscients que cette accalmie ne garantit pas un accord définitif.
Après deux jours de pourparlers à Genève, les négociateurs américains et chinois ont convenu d’un gel partiel des droits de douane : les États-Unis réduisent les surtaxes à 30 % (contre 145 % précédemment) sur les importations chinoises et la Chine ramène les siennes à 10 % (au lieu de 125 %). Cette décision, bien au-delà des attentes initiales des analystes, a donné un coup de fouet aux marchés mondiaux.
En Europe, le CAC 40 a ouvert en léger repli ce mardi matin (-0,12 %), après avoir profité la veille de l’optimisme ambiant. La prudence reste de mise sur le Vieux Continent, où la publication de l’indice d’inflation américain d’avril est très attendue.
Une trêve bien accueillie mais temporaire
Mais, malgré cet élan d’espoir, l’incertitude persiste. Les acteurs du marché savent que cette trêve n’est qu’un répit et que des différends fondamentaux demeurent.
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