Les résultats des élections législatives du 7 juillet ont plongé les marchés financiers dans l’incertitude. L’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale a provoqué des fluctuations importantes sur la Bourse de Paris tandis que les investisseurs et les entreprises ont exprimé leurs inquiétudes face aux répercussions potentielles de ce contexte politique instable.
Les résultats des élections législatives anticipées du 7 juillet ont laissé l’Assemblée nationale divisée. L’alliance de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) a remporté 178 sièges, suivie du camp présidentiel avec 150 sièges et du Rassemblement National et ses alliés avec 143 sièges.
Aucune majorité absolue n’a été obtenue, créant une incertitude quant à la constitution du futur gouvernement et suscitant des réactions variées sur les marchés financiers.
Face à une telle configuration, la Bourse de Paris a été frappée de plein fouet. L’indice CAC 40 a ouvert ce lundi 8 juillet en baisse de 0,49 %, à 7 637,89 points, après une semaine de rebond de plus de 2 %. Malgré cette ouverture en retrait, le marché s’est redressé en milieu de journée, le CAC 40 enregistrant une hausse de 0,43 % à 7 708,59 points vers midi.
Le marché obligataire a également réagi : le taux d’intérêt de la France pour l’emprunt à 10 ans a grimpé, évoluant autour de 3,25 %. Cet ajustement reste modéré par rapport à la référence européenne, l’emprunt allemand à 2,58 %. Avant la dissolution, l’écart entre ces deux taux s’était nettement réduit, bien qu’il reste encore notablement au-dessus de son niveau d’avant la dissolution.
Impacts sur les secteurs
Les experts du secteur financier ont exprimé diverses opinions sur l’impact politique des élections.
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