Cinq jours seulement après que Bruxelles ait officialisé des surtaxes sur les importations de véhicules chinois, le gouvernement chinois a annoncé la mise en place quasi-immédiate de cautions douanières en moyenne d’environ 35% sur les brandys européens. Le cognac français est particulièrement concerné, et ce, à un moment déjà difficile pour ses exportations.
Oeil pour oeil, dent pour dent et désormais, cognac pour véhicules électriques ! La loi du Talion connaît une nouvelle déclinaison moderne avec la guerre commerciale déclarée entre la Chine et l’Union européenne.
Mardi 8 octobre, Pékin a ainsi confirmé, et plus vite qu’attendu, les craintes des producteurs européens de brandys, et ceux de Cognac français en particulier.
Dans un communiqué publié le mardi 8 octobre 2024, le ministère chinois du Commerce a ainsi fait savoir que, dès le vendredi 11 octobre, les exportateurs européens de cognac, armagnac et autres spiritueux de la famille des brandys, devraient déposer des cautions douanières particulièrement pénalisantes, soit une moyenne de 34,8 % .
Le Cognac français en ligne de mire
Ces cautions seront débitées rétroactivement si la Chine décide d’appliquer les « notifications d’intention de taxes » fixées fin août, dans le cadre d’une enquête antidumping ouverte début 2024. Le ministère n’a pas détaillé la façon dont ces cautions seraient ensuite remboursées en cas de règlement du conflit.
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