Le leader du luxe a annoncé un chiffre d’affaires inférieur aux attentes au premier trimestre, en recul de 2% en croissance publiée, plombé par l’impact de l’inflation sur la demande, et un marché chinois revenu à la normale.
Lvmh ne démarre pas l’année sur des chapeaux de roue.
Le Numéro un mondial du luxe vient d’annoncer, ce mardi 16 avril, un tassement de ses ventes au premier trimestre 2024, soit une croissance organique de 3% et un recul de 2% en publiée à 20,69 milliards d’euros (contre 21 milliards d’euros au premier trimestre 2023). Le groupe évoque un effet périmètre de -1 % et un effet de change de -4 %.
« Après 17% l’année dernière (au premier trimestre 2023, ndlr), c’est vraiment pas mal du tout. On n’est pas mécontents », a cependant plaidé auprès des journalistes le directeur financier, Jean-Jacques Guiony.
Il n’empêche, le premier trimestre 2024 accuse une nette baisse de régime par rapport à 2023, exercice pendant lequel Lvmh avait réalisé une croissance en organique de +13% à 86,2 milliards d’euros. Au quatrième trimestre, la croissance organique avait légèrement ralenti (+ 10 %), mais restait supérieure aux attentes.
Effet dopeur des JO de Paris ?
Lors de l’annonce de ces résultats 2023 encore flamboyants, Bernard Arnault, le Pdg du groupe s’était pourtant montré “très confiant” pour l’année 2024. “Une année exceptionnelle et inspirante, marquée” par son “partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024”.
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Photos à la Une : Campagne Printemps-été 2024 © David Sims/Louis Vuitton