LVMH Eyewear aux États-Unis a été accusé de collecter illégalement des données biométriques sur les prospects utilisant leur outil en ligne d’essayage virtuel.
L’unité nord-américaine du groupe de luxe LVMH a été accusée dans un procès de collecter illégalement des données biométriques sur les éventuels acheteurs qui utilisent son outil en ligne pour essayer virtuellement des lunettes.
Selon la proposition de recours collectif déposée vendredi à Manhattan, la société « recueille des identifiants et des informations biométriques détaillés et sensibles, y compris des scans complets du visage, de ses utilisateurs par le biais de l’outil d’essayage virtuel, et elle le fait sans obtenir leur consentement préalable ou sans les informer que ces données sont collectées » .
Les données recueillies par l’outil sont traduites en code informatique et envoyées à un serveur extérieur, où elles sont collectées et stockées, selon la plainte. Cette dernière fait référence à la loi de l’Illinois sur la confidentialité des données biométriques (BIPA), qui prévoit des règles strictes pour protéger les données biométriques des consommateurs. La violation de cette réglementation peut entraîner des amendes allant jusqu’à 5 000 dollars par infraction.
LVMH enfreint donc cette loi « chaque fois qu’un visiteur du site Web basé dans l’Illinois utilise l’outil d’essayage virtuel » , affirme l’action en justice, car le consentement éclairé des acheteurs n’est pas donné.
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Photo à la Une : © LVMH