Contraction des mots anglais business (affaires) et leisure (loisirs), le Bleisure continue d’attirer les travailleurs. Profiter d’un voyage d’affaires pour visiter la destination ou prolonger un séjour professionnel après un rendez-vous sont plus plébiscités que jamais. La frontière entre travail et vacances n’a jamais été aussi mince et le concept pourrait s’avérer porteur pour les collaborateurs comme pour les entreprises.
Départ jeudi pour des rendez-vous à Londres, retour vendredi midi. Si le programme peut sembler classique, l’idée de prolonger de quelques heures ou quelques jours un séjour d’affaires séduit de plus en plus. Cette tendance, nommée Bleisure, permet de fusionner le voyage d’affaires et loisirs touristiques personnels. Décryptage.
9 employés sur 10 souhaitent profiter des voyages d’affaires pour explorer la région
Il y a encore quelques années, seuls les cadres dirigeants pouvaient se permettre d’allier voyages d’affaires et séjours touristiques. Ces derniers temps, les collaborateurs envoyés loin de chez eux pendant quelques jours entendent bien aussi profiter des destinations. Cette tendance baptisée Bleisure porte ainsi bien son nom : un mix de mots anglais business (affaires) et leisure (loisirs).
L’objectif est donc de s’offrir quelques jours de congés ou un week-end prolongé après une mission à l’étranger, ou de télétravailler pour rester un peu plus longtemps sur place. 89% des travailleurs du monde entier souhaitent ainsi profiter pleinement de leur temps libre durant leur voyage d’affaires en allongeant la durée de séjour, selon une étude d’American Hotel & Lodging Association.
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