Saviez-vous que l’apéritif était lié à l’histoire médicale, la colonisation et l’antiquité ? Pratiqué non sans plaisir depuis des siècles, l’apéro est une tradition française réunissant toutes les générations. A pratiquer avec modération bien sûr.
Afterwork, anniversaire, Noël, vacances, vendredi soir en bord de mer, samedi avant une soirée… Toutes les raisons semblent être bonnes pour prendre l’apéritif. Le fameux « c’est l’heure de l’apéro ! » est d’ailleurs entré dans le vocabulaire des français. Retour sur l’histoire de ces quelques heures de convivialité et de partage autour d’un verre et de quelques délices salés.
L’apéro en remède contre les maux
La tradition remonte à l’Antiquité. A l’époque des Romains, boire était une pratique pour préparer l’organisme aux grands banquets. Olivier Poels, dans sa chronique Les papilles de la Nation sur Europe 1, indique qu’on « buvait des décoctions d’herbes et de plantes, dans son coin. Certaines avaient même des vertus laxatives » en prévision de ces festins douloureux pour l’estomac. Ces boissons deviennent alors des essences à base de vin et de miel. Le mot Apéritif vient d’ailleurs du latin « aperire » signifiant « ouvrir ». Ouvrir non pas une bouteille mais les pores de la peau pour éliminer les toxines du corps.
Durant des siècles, l’apéritif est davantage associé au bien-être, toujours dans cette quête d’une meilleure digestion. Lorsque le mot arrive dans la grande Encyclopédie de Diderot en 1751, il est défini comme un « médicament qui ouvre les voies de l’élimination ».
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Photo à la Une : © Unsplash