[Luxus Magazine] Il y a 80 ans à Hiroshima, le monde découvrait la peur de l’arme nucléaire 

Le 6 août 1945, les Etats-Unis larguent la première bombe atomique de l’histoire pulvérisant la ville japonaise d’Hiroshima et une large part de ses habitants. Trois jours plus tard, la ville de Nagasaki subit le même sort. L’hécatombe provoquée par le souffle de l’explosion, et plus encore par les radiations, précipite la capitulation du Japon. Le monde découvre alors toute l’horreur associée au feu nucléaire.

 

A l’été 1945, alors que le front européen se voit libéré de l’emprise de l’allemagne nazi et de son allié italien, le front pacifique tenu par les japonais résiste encore aux assauts américains. Qu’importe le largage répété d’engins incendiaires sur leurs villes dont Tokyo, l’empereur Hirohito entend mener le combat de la population nippone jusqu’au bout. 

 

C’est dans ce contexte que le président américain Truman et son état-major voient dans l’essai réussi du premier tir à vocation scientifique d’un engin atomique dans le désert du Nouveau Mexique, une arme à même de stopper une guerre, en provoquant la « destruction totale et complète » de villes entières. 

 

Les bombes d’Hiroshima et Nagasaki entraînent la mort de manière directe et indirecte d’au moins 214 000 personnes. 

 

Projet Manhattan

 

En 1939, plusieurs savants, dont Albert Einstein, s’inquiètent de la découverte de la fission de l’uranium en Allemagne et enjoignent le gouvernement américain à prendre de court les nazis dans l’élaboration d’une super bombe. 

 

Il faut attendre décembre 1942 pour que les Etats-Unis lancent le projet Manhattan. Doté d’un budget de 2 milliards de dollars (l’équivalent d’environ 30,6 milliards de dollars de 2021) ce projet top secret et prioritaire, dirigé par le physicien américain Robert Oppenheimer, vise à concevoir deux types d’armes : une à base de plutonium, l’autre d’uranium enrichi.

 

Le fruit de ces années de recherche se cristallise le 16 juillet 1945 à Alamogordo. Au petit matin, dans le désert du Nouveau-Mexique a lieu l’essai “Trinity”. Robert Oppenheimer assiste au premier essai d’une bombe atomique, contenant du plutonium, depuis un bunker situé à 10 km de distance du point de détonation.  Par sa puissance, l’essai surpasse les attentes des scientifiques. 

 

L’énergie générée est équivalente à l’explosion d’environ 20 000 tonnes (20 kt) de TNT. Le champignon atomique s’élève jusqu’à 12 km d’altitude, allant jusqu’à éclipser un temps le soleil. L’onde de choc est ressentie à 160 km de distance. 

 

Longtemps opposé à l’usage d’engins thermonucléaires à des fins militaires, Robert Oppenheimer finit par y voir une manière d’ “abréger” le conflit et d’ “épargner” la vie de milliers de soldats américains. 

 

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Photo à la Une : © Unsplash

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Victor Gosselin
Victor Gosselin est journaliste spécialisé luxe, RH, tech, retail et consultant éditorial. Diplômé de l’EIML Paris, il évolue depuis 9 ans dans le luxe. Féru de mode, d’Asie, d’histoire et de long format, cet ex-Welcome To The Jungle et Time To Disrupt aime analyser l’info sous l’angle sociologique et culturel.

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