Avec leurs saveurs tant classiques qu’on ne peut plus originales, les douceurs de l’Épiphanie 2024 promettent des instants de dégustation et de partage à ne pas manquer. Mais ce que l’on apprécie tout particulièrement avec cette tradition, c’est cette fameuse fève cachée qui instaure un certain suspens à chaque bouchée. Sélection de cinq galettes des rois qui dévoilent des fèves aussi esthétiques que d’une grande valeur.
Pas de galette sans fève. Cette alliance parfaitement logique aujourd’hui ne date pourtant pas d’hier. La tradition prend ses racines au temps des Romains, qui célébraient le dieu Saturne lors de grandes festivités pendant le solstice d’hiver. Patriciens et esclaves festoyaient donc ensemble autour d’un grand repas et d’un gâteau, dont la fève permettait à l’élu de devenir roi pendant une journée et de donner des gages.
Sous l’influence de l’Église au XIVème siècle, la galette a commencé à se déguster lors de l’Épiphanie, la fête religieuse liée à la visite des trois rois mages à l’enfant Jésus qui se déroule début janvier. Depuis, la fève est presque aussi importante que le dessert en lui-même, notamment aux yeux des enfants qui cherchent à se coiffer de la couronne à la fin du repas.
La galette des rois du Ritz Paris Le Comptoir
Cette année, le chef pâtissier François Perret mise sur la tradition pour la galette des rois du Ritz Paris. La douceur mêle les saveurs et les textures classiques de ce dessert, entre feuilletage au beurre et frangipane à l’amande. Les fèves de ces galettes représentent les cinq pâtisseries signature du chef, comme l’iconique madeleine, le marbré, le Ritz au lait et le donut. La fameuse couronne est quant à elle parée de dessins de madeleine. A noter que la création est aussi disponible en format individuel.
La galette des rois de l’Hôtel de Crillon
L’Hôtel de Crillon, dont le département pâtisserie est géré par le chef Matthieu Carlin, dévoile une galette des rois gourmande avec une pointe d’acidité. La frangipane aux noisettes est ainsi agrémentée de zestes de citron. Pour couronner le tout, un coulis praliné vient se déverser sur chaque part. Côté fève, elle fait référence au papillon emblématique de la Butterfly Pâtisserie de l’établissement hôtelier.
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