La Maison phare du groupe LVMH a subi début juillet des piratages en ligne de données de clients dans plusieurs pays (France, Grande-Bretagne, Corée du Sud, Turquie…). Cette cyberattaque a été précédée d’opérations analogues ce printemps chez Christian Dior, Tiffany, autres fleurons du Numéro Un du luxe, mais aussi dans d’autres Maisons, comme Cartier (Richemont).
Décidément, le luxe inspire les criminels.
Après la contrefaçon, le hacking est en train de devenir le nouveau sport à la mode chez les pirates nouvelle génération. Et ils n’hésitent pas à s’attaquer aux plus grandes pointures du luxe. Au sein du groupe LVMH, après Christian Dior et Tiffany, Louis Vuitton vient ainsi d’être piratée.
“Tiers non autorisé”
Dans un communiqué publié sur son site web, la Maison a confirmé qu’un “tiers non autorisé a temporairement pu accéder” à son système pour “ obtenir certaines informations” sur ses clients français.
Quelques jours plus tôt, Louis Vuitton avait déjà confirmé une attaque analogue dans ses filiales sud-coréenne, turque et britannique.
Elle a ainsi élargi l’information de Bloomberg selon laquelle l’iconique Maison de Maroquinerie française avait été victime, le 2 juillet dernier, du piratage de données de clients britanniques.
Plusieurs médias, dont l’agence de presse, ont ainsi eu accès au courriel adressé à ses clients par Louis Vuitton.
Les Hackers ont piraté des données qui ne sont cependant pas les plus sensibles (prénoms, noms, sexe, pays, numéros de téléphone, adresses e-mail et postale, dates de naissance et achats et préférences), précisait l’email, assurant “qu’aucun mot de passe ni aucune information financière telles que des données de carte de paiement, des coordonnées bancaires ou d’autres documents de nature financière ne figurait dans la base de données concernée”.
Risques de hameçonnage et tentative de fraudes
Pour autant, la Maison de maroquinerie admet que ce piratage n’est pas forcément inoffensif. “ Bien que nous n’ayons aucune preuve que vos données aient été utilisées à mauvais escient à ce jour, des tentatives d’hameçonnage, des tentatives de fraude ou l’utilisation non autorisée de vos informations peuvent se produire”, a-t-elle admis dans le même courriel.
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Photo à la Une : Henry Chen/Unsplash