Malgré l’opposition du principal créancier -pour plus de 200 millions d’euros- de Michel Ohayon, La Bank of China, le tribunal de commerce de Bordeaux a estimé viable le plan de continuation de l’homme d’affaires pour le Grand Hôtel de Bordeaux, le Trianon Palace de Versailles et le Sheraton de Roissy.
Une bonne nouvelle pour le groupe de Michel Ohayon, en proie par ailleurs à une véritable tourmente économique et judiciaire. Selon l’Afp, le tribunal de commerce de Bordeaux a validé lundi 4 mars le plan de redressement des trois hôtels de luxe – le Grand Hôtel de Bordeaux (enseigne InterContinental), le Trianon Palace de Versailles et l’hôtel Sheraton de l’aéroport de Roissy – détenus par l’homme d’affaires.
En ce qui concerne le parc hôtelier de l’homme d’affaires bordelais, la justice n’a donc pas donné gain de cause à la Bank of China, le principal créancier de la FIB (Financière immobilière bordelaise), la holding de Michel Ohayon. Celle-ci réclamait la liquidation des filiales propriétaires des trois hôtels.
Mais le tribunal a estimé que le plan de redressement était viable économiquement et apportait des garanties suffisantes pour l’apurement sur quatre ans du passif.
Un gros emprunt à la Bank of China, pas remboursé
De 2014 à 2017, la FIB avait emprunté 201 millions d’euros à la Bank of China pour acheter, via des filiales, les murs des trois célèbres établissements hôteliers. Ceux-ci sont aujourd’hui valorisés à plus de 500 millions d’euros.
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Photos à la Une : © Trianon Palace Versailles