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Dix personnes, dont sept anciens salariés d’Hermès, ont été condamnés jeudi à Paris. Des peines de prison allant de six mois avec sursis à trois ans dont deux ferme, pour avoir participé à la fabrication ou la vente de contrefaçons de sacs Birkin.
Le principal prévenu, considéré comme le protagoniste de cette manufacture parallèle, ne s’est pas présenté au procès. Il est visé par un mandat d’arrêt et est condamné à trois ans de prison, dont deux ferme et 200.000€ d’amende.
L’un des autres initiateurs dans cette affaire est, quant à lui, condamné à 3 ans de prison dont un an ferme, et 100.000€ d’amende. Une des autres responsables, une femme qui revendait les faux sacs Birkin à des acheteurs asiatiques, a écopé d’une amende du même montant, ainsi que de 30 mois de prison (dont 10 mois ferme).
En ce qui concerne les sept autres accusés, ils ont reçus des peines de sursis et des amendes. Hermès, qui avait réclamé deux millions, se verra verser quelque 580.000 d’euros par les autres suspects pour préjudices moral et matériel aux différentes entités du groupe Hermès.
La plupart des dix prévenus avaient un casier vierge, et ont reconnu les faits à la barre. Ils ont été jugés coupables d’avoir fabriqué chez eux en 2013 et 2014 des répliques du modèle Birkin, le plus vendu et le plus rentable de la marque de luxe Hermès. Le prix d’un sac Birkin neuf avoisine les 45.000 euros.
« Compte tenu de la sévérité de la peine« , l’avocat du principal prévenu a affirmé n’avoir « d’autre choix que de faire appel« . « La lutte contre la contrefaçon« , si elle est « légitime », « ne peut pas se faire au détriment des droits fondamentaux » , a ajouté Alexandre Lazarègue, estimant que la législation dans cette matière présente un « risque d’arbitraire » .
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Photo à la Une : © Nicolas Roger[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]