Si les ventes de garde-temps de luxe helvètes ont continué de progresser en janvier à l’étranger, celles des modèles les plus accessibles ont reculé. Les Etats-Unis et la Chine sont restés porteurs.
Après trois années de performances record ayant suivi la pause forcée de la pandémie, le rythme des exportations horlogères suisses a ralenti en janvier, selon la Fédération horlogère helvète.
Avec encore une progression en valeur de 3,1% à 1,9 milliard de francs suisses (2,1 milliards de dollars), et en volume de +2,9% (avec 32 000 montres exportées), la situation n’a cependant rien de catastrophique. Elle avait d’ailleurs été anticipée par la Fédération qui avait annoncé, lors du bilan 2023, s’attendre à un léger “ralentissement en 2024”, lié au “contexte économique morose” et au “niveau particulièrement élevé du franc” à même de “peser sur les résultats, notamment dans les segments d’entrée et de milieu de gamme.”
Les montres de luxe toujours porteuses
De fait, les exportations horlogères de montres suisses ont été portées par les ventes (+4,3%) de garde-temps de luxe, dont le prix dépasse 3.000 francs suisses (3419 dollars) à la sortie d’usine.
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Photos à la Une : © Rolex
