Les Bourses européennes terminaient en baisse hier et Wall Street suivait le mouvement à mi-séance, à cause des craintes de récession et d’un nouveau confinement en Chine.
Les Bourses mondiales voient tous leurs indicateurs dans le rouge. À Paris, le CAC 40 démarre le mois de septembre en cédant 1,48% à 6.034,31 points. L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 1,72% et le FTSEurofirst 300 de 1,77%.
En Europe, tous les principaux compartiments du Stoxx 600 ont terminé dans le rouge, que ce soient les matières premières (-3,81%) ou le secteur du tourisme et des loisirs (-3,77%) qui accusent les plus fortes baisses. Les groupes miniers Arcelor Mittal, Rio Tinto et Glencore ont cédé de 3,42% à 6,61%, et Total Energies, BP et Eni ont reflué de 0,06% à 0,94%.
Wall Street, après quatre séances de baisse consécutive, voyait rouge à l’ouverture : le Dow Jones reculait de 0,47%, le S&P 500 de 0,69% et le Nasdaq de 1%. La Bourse de Tokyo a fini en baisse de 1,53% et en Chine, Shanghai a cédé 0,54% et Hong Kong 1,79% après le confinement décrété à Chengdu.
Cette nouvelle « laisse présager un ralentissement de la demande de plusieurs actifs dans la deuxième économie mondiale » explique Pierre Veyret, analyste d’Active Trade.
Cependant, les principales Bourses européennes sont attendues en hausse ce matin à l’ouverture, dans le sillage du rebond la veille du Dow Jones et du S&P-500 et avant la publication du rapport mensuel du département américain du Travail sur l’emploi, le chômage et les salaires à 12h.
Recul des géants du luxe
Chengdu, l’une des principales villes de Chine, a annoncé jeudi des mesures de confinement touchant 21,2 millions d’habitants, tandis qu’à Shenzhen, principal pôle des industries de hautes technologies du sud de la Chine, les autorités ont durci les restrictions sanitaires afin de lutter contre une nouvelle hausse du nombre de cas.
Il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour le luxe, qui souffre de ces confinements en Chine. En effet, le pays est un marché sur lequel les entreprises du luxe réalisent une importante partie de leurs bénéfices. Par voie de conséquence, Hermès a reculé de 2,53% à 1.250 euros, LVMH de 2,27% à 632,80 euros, Kering de 2,15% à 492,20 euros. Le groupe Pernod Ricard, quant à lui, a avancé de 0,46% à la faveur de ses résultats annuels supérieurs aux attentes.
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