En s’opposant au rachat de Capri par Tapestry, une magistrate de Manhattan a suivi l’avis de l’autorité américaine de la concurrence (FTC), en jugeant qu’une fusion serait un obstacle à la concurrence sur le segment des sacs de luxe accessible. Tapestry a fait appel.
Aux Etats-Unis, alors que la bataille Kamala Harris-Donald Trump est entrée dans sa phase finale, un autre débat fait rage : une fusion entre Tapestry (Coach, Kate Spade, Stuart Weitzman) et Capri (Michael Kors, Jimmy Choo, Versace) serait-elle de nature à favoriser le consommateur américain ou à le desservir ? En bref, celle-ci favoriserait-elle ou non la concurrence ?
Le 24 octobre, une juge fédérale de Manhattan, vient de trancher sur ce dossier, en bloquant l’acquisition de Capri par son concurrent Tapestry. Dans sa décision, la magistrate Jennifer Rochon a argué qu’il existait « des preuves selon lesquelles cette fusion amoindrirait la concurrence« .
Position dominante ?
L’affaire avait démarré après que Tapestry ait manifesté son désir d’acquérir Capri, en août 2023. Six mois plus tard, la FTC, l’Autorité américaine de la concurrence, avait saisi la justice contre la création d’un tel groupe. A ses yeux, celui-ci aurait bénéficié d’une position dominante sur le segment des sacs à main de luxe accessible.
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Photos à la Une : © Mickael Kors