Les grands magasins Printemps succombent à leur tour aux crypto-monnaies. Ce nouveau moyen de paiement, déjà expérimenté par des grands noms du secteur comme Gucci et Ralph Lauren, s’applique désormais à ses vingt points de vente français.
Propriété du fonds qatari Divine Investments SA (DISA) depuis 2013, les grands magasins Printemps s’ouvrent au paiement par crypto-monnaies. Le dispositif s’applique aux vingt points de vente répartis sur le territoire français de Paris à Marseille en passant par Deauville.
A cette fin, le Printemps signe un partenariat avec la plateforme mondiale d’échange et de gestion des portefeuilles numériques Binance et la fintech française spécialiste du paiement en devises numériques Lyzi.
L’annonce survient alors même que les grands magasins Printemps cherchent à renforcer leur expansion en dehors de l’Hexagone. Et leur avant poste à Doha (Qatar) ne sera bientôt plus le seul hors des frontières françaises. Un nouveau point de vente, initialement prévu au deuxième trimestre 2024, doit en effet ouvrir à New York au printemps 2025. Cette nouvelle adresse signera ainsi le premier point de vente Printemps outre-atlantique.
Un confort d’achat renforcé
Le Web3 et les cryptomonnaies seraient-ils pour de bon les nouveaux exhausteurs d’expérience client ?
Pour les grands magasins Printemps, la réponse semble oui, alors que l’ouverture aux devises numériques offre davantage de flexibilité et de sécurité dans les moyens de paiement de ses clients.
Les vingt grands magasins français du réseau Printemps acceptent désormais des cryptomonnaies notoires comme Bitcoin et Ethereum ainsi que certains stablecoins tels que EURI et USDC.
Concrètement, une fois arrivé en caisse, le client désireux de procéder à une transaction au moyen de ses devises numériques scanne un QR code. Depuis la solution Binance Pay, Il sélectionne ensuite la devise de son choix avant de confirmer la transaction. Ces achats sont ensuite reversés en euros afin de protéger le grand magasin de la volatilité des cours des crypto-monnaies.
Non seulement la mesure permet d’améliorer le confort de visite du client mais aussi d‘inscrire l’enseigne de luxe comme un acteur de premier ordre dans l’innovation retail tech.
Et côté crypto-blockchain, si certains grands noms du luxe comme Gucci, TAG Heuer, Ralph Lauren et Balenciaga s’y sont mis, seule une poignée de distributeurs s’y sont essayés. C’est le cas de l’e-commerçant de luxe – aujourd’hui en grande difficulté – Farfetch ou encore du centre commercial Beaugrenelle (Paris XVe). Après un test concluant, le gestionnaire de ce dernier, le groupe Apsys l’a étendu à d’autres pôles shopping de son parc retail.
Une réponse à la vague Web3
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Photo à la Une : © Printemps