Valeur refuge, l’or a battu de nouveau records en mars, bénéficiant d’un contexte géopolitique incertain et d’une défiance accrue des investisseurs envers le dollar et la politique changeante de Donald Trump. Les acteurs français de la bijouterie horlogerie réfléchissent à le remplacer par d’autres matières.
L’or n’a jamais coûté aussi cher. Cette matière refuge s’épanouit dans un environnement incertain. Et dans ce domaine, elle est actuellement servie, aussi bien par le contexte macro-économique que géopolitique…
Le 13 mars dernier, l’once d’or a ainsi battu un nouveau record, dépassant la barre des 3.000 dollars avant de terminer à 2 986 dollars, soit un envol de 1,68%. En cause, l’annonce le même jour par Donald Trump de sa volonté de taxer à hauteur de 200 % les champagnes, vins et autres alcools de l’Union européenne (UE) si cette dernière n’abandonnait pas son propre projet de taxation à 50% du whisky américain. Les jours suivants, l’or s’est encore apprécié avant de refluer légèrement les 21 et 24 mars. Sur cinq jours, le 24 mars vers 17 H, l’or était en hausse de 3,35%.
Droits de douane élevés, cours de l’or qui s’enflamme
« L’équation reste simple pour l’or : plus les droits de douane sont élevés, plus l’incertitude est grande et plus la demande est forte », a ainsi expliqué à l’Afp Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Lire aussi > Les exportations horlogères suisses rechutent en février
Photos à la Une : © Ruan Richard/Unsplash+