Le groupe Lanvin connaît un premier semestre 2025 marqué par un net ralentissement de ses ventes, reflet d’un contexte mondial difficile pour le secteur. Malgré ce climat défavorable, Lanvin, Caruso ou encore Sergio Rossi mettent en avant une gestion rigoureuse et de premiers signes de reprise, qui nourrissent l’espoir d’un redressement au second semestre.
Avec un chiffre d’affaires de 133 millions d’euros, en recul de 22 % par rapport à la même période de l’an dernier, Lanvin Group subit les effets d’un environnement économique morose et d’une consommation de luxe en ralentissement, en particulier en Europe et en Chine.
Le contraste avec les performances passées illustre l’ampleur des défis. En 2023, Lanvin Group avait enregistré un chiffre d’affaires annuel de 426 millions d’euros, en légère progression par rapport à 2022, avec une marge brute de 59 %. Mais l’année 2024 avait marqué une rupture, avec un recul de 23 % des ventes à 329 millions d’euros. Le premier semestre 2025 confirme cette tendance baissière, tout en montrant la capacité du groupe à protéger sa rentabilité et à préparer une relance.
Le repli de ses ventes pendant les six premiers mois de l’année n’a en effet pas empêché le groupe de préserver une rentabilité brute solide. Sa marge s’établit à 54 %, représentant un bénéfice brut de 72 millions d’euros. Cette performance s’explique par une discipline accrue dans la gestion opérationnelle, une réduction ciblée des coûts et une optimisation des stocks, dans une période marquée par une transition créative au sein des Maisons. Lanvin Group a également rationalisé ses frais généraux et ajusté ses investissements marketing, afin de concentrer ses ressources sur les zones et canaux jugés les plus porteurs.
Des maisons sous pression
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