[vc_row][vc_column][vc_column_text]21 février 2018[/vc_column_text][vc_column_text]
Après avoir signé une charte commune en septembre 2017 pour encadrer les conditions de travail des mannequins, les géants du luxe Kering et LVMH renforcent leur engagement en lançant « We Care For Models », une plateforme qui propose des conseils et des recommandations pour le bien-être des mannequins.
En septembre 2017, Kering et LVMH s’étaient engagés à améliorer les conditions de travail des mannequins en faisant signer une charte déontologique à toutes les marques de leur groupe respectif. Lundi 20 février, les deux groupes ont renforcé cet engagement en lançant « We Care For Models », une plateforme digitale destinée à aider, protéger et conseiller les mannequins.
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« La plateforme souligne l’engagement des deux entreprises pour la protection et la sécurité des mannequins », souligne Marc-Antoine Jamet, secrétaire général de LVMH. Tandis que la charte vise à encadrer les pratiques au sein des entreprises des deux groupes, « WeCareForModels est destiné aux modèles eux-mêmes », explique Marie-Claire Daveu, responsable du développement durable et des affaires institutionnelles internationales de Kering.
Disponible en anglais et en français, le site comporte plusieurs rubriques. L’une d’entre elles, « They Care », rassemble des témoignages de grands noms de l’industrie de la mode, comme Maria Grazia Chiuri, directrice artistique chez Dior, la styliste Stella McCartney, ou encore Michael Burke, directeur général de Louis Vuitton.
Une autre, « You Care », dispense des conseils d’experts pour soigner son alimentation et gérer son stress. La docteure Pascale Modaï donne par exemple des conseils pour avoir une alimentation saine en période de Fashion Week. La rubrique « We Act » rappelle quant à elle les droits des mannequins, ce qu’elles peuvent refuser et ne doivent pas subir. Cruauté, maltraitance, maigreur, agression sexuelle, les abus sont malheuresement fréquents dans l’industrie de la mode.
Le lancement de cette plateforme intervient quelques jours seulement après la publication par le Boston Globe d’une liste dénonçant des photographes, stylistes et agents célèbres accusés de maltraitance envers les mannequins. Le mois dernier, le New York Times publiait de son côté une enquête retentissante sur l’exploitation sexuelle dans ce milieu.
En février 2017, le directeur de casting James Scully dénonçait quant à lui sur Instagram les conditions scandaleuses qui avaient émaillé le casting d’un défilé Balancianga. En effet, les mannequins venus en nombre avaient été forcées d’attendre leur tour dans une cage d’escalier pendant plus de trois heures, sans avoir la possibilité de s’en aller. Peu de temps après ce scandale, François-Henri Pinault, président et chef de la direction de Balenciaga (Kering) et Antoine Arnault, directeur général de Berluti (LVMH), l’avaient rencontré.
Cet entretien est à l’origine de la charte signée par toutes les marques de Kering et LVMH. « Nous n’avons aucun problème à ne plus travailler avec des agences de mannequins qui ne respectent pas cette charte, quelle que soit leur taille dans cette industrie. S’ils ne se conforment pas, nous ne travaillerons plus avec eux », avait déclaré M. Arnault à la conférence VOICES 2017.
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