L’Italie enquête sur des cas de sous-traitance irrespectueuse du droit du travail pour le compte d’Armani et Dior. Les deux groupes auraient aussi fourni des communiqués mensongers sur les conditions de travail et le respect de la législation par leurs fournisseurs.
En matière de maltraitance dans la mode, on pense le plus souvent à des pays éloignés de ceux dits “matures”. Et pourtant, l’irrespect des règles du travail est parfois tout proche…
C’est en tout cas ce que suppute l’Autorité italienne de la concurrence, qui a diligenté une enquête sur les conditions de travail de sous-traitants des groupes Dior, lui-même filiale de Lvmh, et Armani.
Perquisitions
Des perquisitions ont ainsi eu lieu mardi 16 juillet aux sièges respectifs de Giorgio Armani et de Dior Italia, avec le soutien de l’unité spéciale anti-trust et de la garde des finances italiennes.
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Photos à la Une : © Armani