Alors que le créateur italien, âgé de bientôt 90 ans, se refusait jusqu’ici à évoquer une hypothèse de vente de son groupe, ou son entrée en bourse, il les présente désormais comme envisageables. Mais il préfère toujours une transmission des rênes de son groupe à sa Fondation, rassemblant ses proches collaborateurs et neveux.
A la veille de ses 90 ans, qu’il fêtera le 11 juillet prochain, Giorgio Armani met de l’eau dans son vin…
Le créateur qu’on croirait presqu’immortel tant il entretient sa silhouette svelte et bronzée, a annoncé qu’il n’excluait plus la vente de son Empire de mode, ou son entrée en bourse après sa disparition. Même s’il ne s’agit toujours pas de son scénario favori. Depuis des années, le styliste défend avec fermeté l’indépendance de son groupe.
Giorgio Armani a ainsi accordé un entretien pesant le pour et le contre des différentes possibilités s’ouvrant à son groupe, dans un entretien accordé vendredi 19 avril à l’agence Bloomberg…
Rien n’est exclu
« L’indépendance vis-à-vis des grands groupes pourrait encore être une valeur motrice pour le groupe Armani à l’avenir, mais je ne pense pas pouvoir exclure quoi que ce soit« , a-t-il ainsi déclaré. Mais si, “pour l’instant”, il “n’envisage pas un rachat par un grand conglomérat du luxe”, il explique aussi ne rien vouloir » exclure a priori, car ce serait un comportement pas très entrepreneurial ».
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